"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec Chu Teh-Chun et Zao Wou-Ki, Wu Guanzhong est un peintre du mélange de la tradition orientale et occidentale. De la même génération qu'eux (les années vingt), il est le seul à rester en Chine, après un séjour en France dans l'atelier de J.M. Souverbie en 1947. Il traverse donc les grands bouleversements politiques que subit son pays. Pendant la Révolution culturelle il est, comme tous les intellectuels, envoyé aux champs et une grande partie de son oeuvre qui précède cette période est détruite. Mais, dans la peinture comme ailleurs, tout ce qui ne vous détruit pas vous renforce. Ces années sombres lui permettent de renouer avec un sentiment et une connaissance de la nature qu'il traduira plus tard dans des encres magnifiques. Plus encore que Chu Teh-Chun et Zao Wou-Ki, il utilise l'énergie gestuelle si essentielle à la grande tradition de la peinture chinoise pour réinterpréter le monde en forces et en rythmes.
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