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Le photographe a fait le choix de maintenir ouverte sa galerie à Alep, en dépit de la guerre, voire en raison d'elle, il nous dit "L'art est l'arme la plus puissante contre les fanatiques, c'est sans doute la raison pour laquelle ils veulent partout le détruire." Women we have not lost yet comporte quinze portraits de femmes, premières victimes des islamistes.
"Le 26 avril 2015, ces derniers ont annoncé leur «grande attaque» sur Alep, des hommes et des femmes sont venus se réfugier dans ma galerie. Nous avons alors décidé de commencer des séances photographiques, comme pour un dernier message", explique Issa Touma.
Alors que le sort d'Alep et de ses civils est en jeu, les portraits de Women we have not lost yet (Ces Femmes, que nous n'avons pas encore perdues) sont un émouvant appel à l'aide urgent. L'extrémisme en Syrie a de très nombreux visages, mais tous sont très sombres. Alors que les femmes dans ces photographies sont encore en vie, beaucoup d'autres sont mortes, déjà.
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