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Voyageur malgré lui

Couverture du livre « Voyageur malgré lui » de Minh Tran Huy aux éditions Flammarion
  • Date de parution :
  • Editeur : Flammarion
  • EAN : 9782081333567
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un été, au hasard de ses déambulations new-yorkaises, Line découvre dans un musée l'existence d'Albert Dadas, premier cas, au xixe siècle, de « tourisme pathologique ». L'histoire de ce fugueur maladif, sans cesse jeté sur les routes par son impérieuse so

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Articles (2)

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  • La riposte de Minh Tran Huy aux Explorateurs
    La riposte de Minh Tran Huy aux Explorateurs

    Voyageur malgré lui (Flammarion) est le troisième roman de Minh Tran Huy. Plébiscité par les Explorateurs de la rentrée littéraire, il est dans le top 3 du palmarès.

Avis (6)

  • Un roman à caractère biographique, un roman habité, un docu - fiction ? Difficile de le définir arrivé à la fin de ma lecture. En tout cas une idée de base des plus originales qui naît dans l’esprit de la narratrice, la jeune Line pour lier en deux chapitres majeurs (les allers en première...
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    Un roman à caractère biographique, un roman habité, un docu - fiction ? Difficile de le définir arrivé à la fin de ma lecture. En tout cas une idée de base des plus originales qui naît dans l’esprit de la narratrice, la jeune Line pour lier en deux chapitres majeurs (les allers en première partie, les retours en seconde) le destin véritable d’un ouvrier gazier français du siècle dernier , Albert Dadas, première victime reconnue d’un diagnostic de fugueur pathologique dont les fuites et les pérégrinations à travers toute l’Europe lui sont totalement involontaires, celui véridique également d’une jeune athlète somalienne, victime politique et raciale ; Samia Yusuf Omar au parcours olympique fulgurent mais présumée morte dans une dernière fuite sur un bateau de réfugiés ayant sombré, tous les deux sur le départ continuel aux histoires de membres de sa propre famille, victimes politiques (conflit vietnamien), malades et surtout à un père qui n’a jamais insisté pour partager son histoire, à l’heure où la maladie lui fait perdre toute mémoire.

    En tout cas une découverte passionnante et sensible pour moi, transporté par les destins d’anonymes mais si humains et remarquables

    · Trame et personnages :

    C’est au hasard d’un voyage professionnel à New York en août 2012 que notre narratrice d’origine vietnamienne mais de nationalité française, très proche de son père, découvre les histoires véridiques d’Albert Dadas puis de Samia Yusuf Omar, deux itinérants involontaires ou condamnés à la fuite et au départ. Ces destins plus ou moins tragiques l’amènent à les rapprocher des bribes de vie récoltées auprès de son père des parcours de certains de ses proches comme de ce dernier, volontairement discret voire secret sur son passé. Ce sont tous les sursauts que connut le Vietnam et les récits de vie plus ou moins heureux de son peuple, soumis aux aléas des conflits, des systèmes politiques et des colonisateurs.

    Ainsi Lise va-t-elle présenter à ses lecteurs, l’oncle Thinh à l’esprit perdu, la cousine Hoai au destin tragique que la chute de Saïgon va séparer de son amour le jeune Nam alors qu’elle est enceinte, le père adoptif du père de Line, le Juge Tam et son frère Bao séparés par la fragmentation du Vietnam mais aussi le meilleur ami du père de Line , Linh, qui vaincu par la nostalgie et le manque du pays maternel choisit l’engagement politique au Vietnam tragique plutôt que la France qui lui offrait sa naturalisation.

    Et enfin, alors que la narratrice avait eu tant de mal à reconstituer l’histoire de son père qui ne voulait pas se dévoiler, les pages déchirantes du journal de ce dernier, dernières pièces d’un puzzle dont le lecteur suit la constitution avec le plus grand intérêt, alors qu’il se sait atteint de la maladie d’Alzheimer.

    · Contexte et véracité du récit :

    C’est sans mal que l’on suit l’évolution du récit tant l’histoire du siècle dernier du Vietnam nous est prégnante. Les histoires d’Alfred Dadas et de Samia Yusuf Omar sont véridiques. On ne peut donc que reconnaître à ce livre et son caractère romanesque, documentaire et son fondement historique.

    · Sentiment global au terme de la lecture :

    Jamais le thème du voyage contraint (notion antinomique à notre époque) n’a été abordé sous cet angle et la qualité, la sensibilité, la précision et la concision m’ont convaincu et emballé. Les récits sur l’histoire récente du Vietnam et de son peuple ne manquent, certes pas, mais là encore l’angle choisi est pertinent, instructif et on est porté par ces histoires de vie.

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  • Avis page 100
    Ce roman est vraiment révélateur et plein de ressources. Je n’ai pas pu m’arrêter à la page 100 mais en fait à la page 115 qui correspond à la première partie du roman « Allers ». La romancière excelle à nous faire partager les émotions ressenties par la narratrice Line et...
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    Avis page 100
    Ce roman est vraiment révélateur et plein de ressources. Je n’ai pas pu m’arrêter à la page 100 mais en fait à la page 115 qui correspond à la première partie du roman « Allers ». La romancière excelle à nous faire partager les émotions ressenties par la narratrice Line et souvenirs liés à son père. J’apprécie le rythme, la description et le portrait décrit de chaque personne atteinte de dromomanie sans lien avec la narratrice Albert Dadas, Samia Yusuf Omar, puis de proches parents Thinh frère de son père, Hoai une amie d’enfance. J’ai donc voyagé à différentes époques et à travers différents personnages et lieux et il me tarde de lire la 2ème partie de ce roman Retours. Ce roman me donne envie de lire d’autres romans du même auteur.

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    • asmartel le 22/08/2014 à 17h36

      Chronique :
      Ce roman est vraiment révélateur et plein de ressources. Durant la première partie que j'ai dévorée, la romancière excelle à nous faire partager les émotions ressenties par la narratrice Line, et les souvenirs liés à son père. J’apprécie le rythme, la description de tous les personnages que l’on découvre dans cette première partie. J’ai donc voyagé à différentes époques et à travers différents personnages et lieux.
      La 2ème partie de ce roman Retours a été plus difficile à lire pour moi car la richesse des propos et la vie du père de Line Hung est révélée avec le vécu lors de la Guerre du Vietnam. Le changement d'écriture en italique m'a fait penser à une lettre mais c'est une cassette. Il parle de l'exil en France, un dépaysement total, avec plus de détails et de développements qui m'ont conduite à prendre beaucoup de notes. J'ai en effet été un peu perdue entre le passé et le présent pour retracer l'histoire. Le livre court de surprises en émotions, je ne suis pas passée loin des larmes et j'ai éprouvé beaucoup de tendresse vis à vis de Line en raison de son passé. Ce livre m’a beaucoup appris sur l'histoire du Vietnam.

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  • Rendez-vous de la page 100

    Porté par une écriture pudique et poétique et par un sujet fascinant, Voyageur malgré lui résonne comme une promesse. Minh Tran Huy nous amène au cœur de sa famille avec délicatesse et nous dresse le portrait de plusieurs proches, du premier voyageur obsessionnel de...
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    Rendez-vous de la page 100

    Porté par une écriture pudique et poétique et par un sujet fascinant, Voyageur malgré lui résonne comme une promesse. Minh Tran Huy nous amène au cœur de sa famille avec délicatesse et nous dresse le portrait de plusieurs proches, du premier voyageur obsessionnel de l'histoire ainsi que d'une jeune coureuse somalienne. Tous ces destins croisés entrecoupés de souvenirs personnels forment un paysage doux, comme si l'on entrait dans l'intimité de l'auteure. A ce stade-là de la lecture ne résonnent que charme et engouement.

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    • Millie Sydenier le 20/08/2014 à 00h18

      D'abord, la narratrice nous raconte des étrangers, Albert Dadas, premier touriste obsessionnel de l'histoire, Samia Yusuf Omar, jeune sportive disparue tragiquement et prématurément, avant de se lancer à l'assaut de son histoire, de ces voyageurs qui ont ponctué sa famille. C'est alors que l'on rencontre Sun, Buffle, Hoai, Thinh, le père de la narratrice et bien d'autres personnages encore, tous hauts en couleur, tous meurtris, tous brisés, tous plein d'espoir.
      Voyageur malgré lui nous enivre par son écriture envoûtante et émouvante. On y découvre des histoires qui ressemblent à s'y méprendre à des contes même si la véracité des évènements achève de nous remettre les pieds sur terre. Certains passages sont douloureux, d'autres rêveurs. J'aime la poésie chantante de ce conte. Minh Tran Huy nous emmène sur les traces de la famille de Line, la narratrice, du Vietnam à Paris, de Paris au Vietnam au travers de personnages attachants et d'une profondeur admirable. Parfois, on a envie de pleurer, moins souvent de rire mais la poésie de l'écriture de l'auteure nous invite souvent à voir la beauté des choses, des gens, des évènements. Le tragique est là, bien là. Souvent, c'est un drame que nous lisons, une injustice de l'histoire et parfois, c'est un espoir. Celui de pouvoir témoigner pour que tous ces êtres aux importances si diverses ne soient pas nés et morts dans l'oubli. La relation entre le père et sa fille est comme l'écriture : douce, ponctuée de silence, éperdue d'amour. On entre dans une intimité si profonde des personnages qu'on en oublie que c'est un livre que nous lisons. Les paysages s'affichent devant nous, les évènements s'enchaînent, on sursaute à la découverte de Buffle par l'armée, on a le cœur qui se serre pour ce petit garçon, pour ce petit garçon devenu homme puis contraint de redevenir enfant. Les destins sont tragiques, tout est une question de temps. Quand la mer prend un enfant, on hurle à l'injustice, quand on plonge au cœur de la guerre du Vietnam, on hurle à l'horreur. Roman d'émotions, c'est sans doute une de mes plus belles découvertes de l'année. L'écriture est pudique et puissante, certains passages sont véritablement bouleversants.

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  • p 100 ;

    Depuis plus de 20 ans dans les voyages, Il était temps pour moi de lire ce livre afin de faire la connaissance de ce syndrome de la "dromomanie" ou "folie du fugueur" illustré par sa première victime recensée Albert Dadas, l'homme qui fit quasiment le tour du monde sans le vouloir...
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    p 100 ;

    Depuis plus de 20 ans dans les voyages, Il était temps pour moi de lire ce livre afin de faire la connaissance de ce syndrome de la "dromomanie" ou "folie du fugueur" illustré par sa première victime recensée Albert Dadas, l'homme qui fit quasiment le tour du monde sans le vouloir vraiment... Line, la narratrice, en découvrant lors d'une de ses nombreuses pérégrinations ce pauvre homme, se lance alors dans les destins et portraits croisés d'Albert Dadas et des proches membres de sa propre famille, d'origine vietnamienne. Portraits en mode touche sensible pour celles et ceux,, voyageurs malgré eux, qui par simple nécessité de survie ou failles psychologiques, sont surtout des exilés, eux, involontaires et contraints....
    Après Albert, le cousin Thinh, la sportive Samia Yusuf, la cousine Hoai, il me tarde de découvrir la suite de cette chronique familliale et la poursuite du portrait du père de la narratrice, sorte de fil rouge à ce récit.

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    • Olivier BIHL le 27/08/2014 à 14h59

      Ma note enfin ; 16 / 20

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    • Olivier BIHL le 20/08/2014 à 16h54

      Après la page 100, l'intégralité de mon avis de ce livre attachant ;
      Un roman à caractère biographique, un roman habité, un docu - fiction ? Difficile de le définir arrivé à la fin de ma lecture. En tout cas une idée de base des plus originales qui naît dans l’esprit de la narratrice, la jeune Line pour lier en deux chapitres majeurs (les allers en première partie, les retours en seconde) le destin véritable d’un ouvrier gazier français du siècle dernier , Albert Dadas, première victime reconnue d’un diagnostic de fugueur pathologique dont les fuites et les pérégrinations à travers toute l’Europe lui sont totalement involontaires, celui véridique également d’une jeune athlète somalienne, victime politique et raciale ; Samia Yusuf Omar au parcours olympique fulgurent mais présumée morte dans une dernière fuite sur un bateau de réfugiés ayant sombré, tous les deux sur le départ continuel aux histoires de membres de sa propre famille, victimes politiques (conflit vietnamien), malades et surtout à un père qui n’a jamais insisté pour partager son histoire, à l’heure où la maladie lui fait perdre toute mémoire.
      En tout cas une découverte passionnante et sensible pour moi, transporté par les destins d’anonymes mais si humains et remarquables

      • Trame et personnages :
      C’est au hasard d’un voyage professionnel à New York en août 2012 que notre narratrice d’origine vietnamienne mais de nationalité française, très proche de son père, découvre les histoires véridiques d’Albert Dadas puis de Samia Yusuf Omar, deux itinérants involontaires ou condamnés à la fuite et au départ. Ces destins plus ou moins tragiques l’amènent à les rapprocher des bribes de vie récoltées auprès de son père des parcours de certains de ses proches comme de ce dernier, volontairement discret voire secret sur son passé. Ce sont tous les sursauts que connut le Vietnam et les récits de vie plus ou moins heureux de son peuple, soumis aux aléas des conflits, des systèmes politiques et des colonisateurs.
      Ainsi Lise va-t-elle présenter à ses lecteurs, l’oncle Thinh à l’esprit perdu, la cousine Hoai au destin tragique que la chute de Saïgon va séparer de son amour le jeune Nam alors qu’elle est enceinte, le père adoptif du père de Line, le Juge Tam et son frère Bao séparés par la fragmentation du Vietnam mais aussi le meilleur ami du père de Line , Linh, qui vaincu par la nostalgie et le manque du pays maternel choisit l’engagement politique au Vietnam tragique plutôt que la France qui lui offrait sa naturalisation.
      Et enfin, alors que la narratrice avait eu tant de mal à reconstituer l’histoire de son père qui ne voulait pas se dévoiler, les pages déchirantes du journal de ce dernier, dernières pièces d’un puzzle dont le lecteur suit la constitution avec le plus grand intérêt, alors qu’il se sait atteint de la maladie d’Alzheimer.
      • Contexte et véracité du récit :
      C’est sans mal que l’on suit l’évolution du récit tant l’histoire du siècle dernier du Vietnam nous est prégnante. Les histoires d’Alfred Dadas et de Samia Yusuf Omar sont véridiques. On ne peut donc que reconnaître à ce livre et son caractère romanesque, documentaire et son fondement historique.
      • Sentiment global au terme de la lecture :
      Jamais le thème du voyage contraint (notion antinomique à notre époque) n’a été abordé sous cet angle et la qualité, la sensibilité, la précision et la concision m’ont convaincu et emballé. Les récits sur l’histoire récente du Vietnam et de son peuple ne manquent, certes pas, mais là encore l’angle choisi est pertinent, instructif et on est porté par ces histoires de vie.

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  • p 100
    Un livre dont j'avais hâte de lire car je connais l'auteure et ses textes précédents.
    J'avais lu et apprécié ses romans précédents, dont j'avais aimé l'atmosphère.
    Dès les 1éres pages, j'ai été happée. j 'ai été intéressée par sa démarche de nous parler de "ces voyageurs malgré...
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    p 100
    Un livre dont j'avais hâte de lire car je connais l'auteure et ses textes précédents.
    J'avais lu et apprécié ses romans précédents, dont j'avais aimé l'atmosphère.
    Dès les 1éres pages, j'ai été happée. j 'ai été intéressée par sa démarche de nous parler de "ces voyageurs malgré eux"
    Amoureuse de NYC, vivant à Bordeaux, m'intéressant à la culture vietnamienne et à sa diaspora, j'ai été accrchée par ce texte.
    les 100 premières pages ont été dévorées et je ne me suis pas arrêtée. voici l'un de mes premiers coups de cœur de cette rentrée !
    mais lisons nous réellement un roman, comme inscrit sur la première page ou un récit et le témoignage de l'auteure dans la recherche de ses propres origines.
    elle prend au départ quelques détours, le cas étrange d albert dadas, atteint de "tourisme pathologique", soigné à Bordeaux (!!) au XIXe siècle, la description du métier de la narratrice, récolteuse de sons et silences, qui rentre de NYC pour Paris., le portrait de Samia, athlète africaine au destin tragique.
    puis la narratrice va essayer de connaître la vie de son propre père avant son exil parisien.
    la 1ere partie est intitulée "allers" puis la seconde "retours" car les voyages sont des aller retour.

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    • Catherine Airaud le 19/08/2014 à 13h31

      La narratrice est à New York City et visite des galeries d'art contemporain. Dans une des galeries, le titre d'une des œuvres l'interpelle : « Hommage à Albert Dadas ». Après quelques recherches, elle découvre  que cet homme qui est un jour parti de chez lui mais a oublié le but de son départ, est l'un des premiers cas de « tourisme pathologique ». Du cas d'Albert Dadas, de la vie de Samia, athlète africaine au destin tragique, de la description du métier de la narratrice, la première partie « allers » décrit la recherche d'un meilleur.
      Puis ce roman devient la recherche des origines de la narratrice. Son père qui avait quitté le Vietnam pour des études à Paris, n'est jamais reparti dans son pays natal à cause de la guerre. Sa fille va essayer de lui faire raconter l'histoire de son pas et de sa famille. Cette seconde partie « retours » est l'histoire de cette quête. Il s'agit d'un bel hommage d'une fille à son père et la découverte de ses racines.
      « Voyageur malgré lui » est l'histoire d'exils, choisis ou subis. A travers le portrait du père, Minh Tran Huy nous parle de l'histoire difficile du Vietnam, de la façon de vivre son exil.
      Tout au long de la narration, on se demande si la narratrice pourraît être l’auteur et si ce roman n’est finalement pas un récit sur la recherche de ses origines vietnamiennes.
      Elle décrit très bien la discrétion, la pudeur de ces hommes et femmes d'origine vietnamienne, qui ont quitté leur pays d'origine et font leur maximum pour que leurs enfants s'intègrent dans le pays d'accueil. Ce roman est peuplé de personnages touchants et décrit la blessure de ces « voyageurs malgré eux » avec beaucoup d'humanité et tact.
      J'ai beaucoup apprécié ce texte car j'ai ressenti des échos personnels à la lecture de certains passages : amoureuse de NYC, vivant à Bordeaux (lieu de vie d'Albert Dadas !) mais surtout ayant beaucoup d'amis vietnamiens, j'ai reconnu certains comportements de cette diaspora.
      Un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire

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  • p 100
    Un livre dont j'avais hâte de lire car je connais l'auteure et ses textes précédents.
    J'avais lu et apprécié ses romans précédents, dont j'avais aimé l'atmosphère.
    Dès les 1éres pages, j'ai été happée. j 'ai été intéressée par sa démarche de nous parler de "ces voyageurs malgré...
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    p 100
    Un livre dont j'avais hâte de lire car je connais l'auteure et ses textes précédents.
    J'avais lu et apprécié ses romans précédents, dont j'avais aimé l'atmosphère.
    Dès les 1éres pages, j'ai été happée. j 'ai été intéressée par sa démarche de nous parler de "ces voyageurs malgré eux"
    Amoureuse de NYC, vivant à Bordeaux, m'intéressant à la culture vietnamienne et à sa diaspora, j'ai été accrchée par ce texte.
    les 100 premières pages ont été dévorées et je ne me suis pas arrêtée. voici l'un de mes premiers coups de cœur de cette rentrée !
    mais lisons nous réellement un roman, comme inscrit sur la première page ou un récit et le témoignage de l'auteure dans la recherche de ses propres origines.
    elle prend au départ quelques détours, le cas étrange d albert dadas, atteint de "tourisme pathologique", soigné à Bordeaux (!!) au XIXe siècle, la description du métier de la narratrice, récolteuse de sons et silences, qui rentre de NYC pour Paris., le portrait de Samia, athlète africaine au destin tragique.
    puis la narratrice va essayer de connaître la vie de son propre père avant son exil parisien.
    la 1ere partie est intitulée "allers" puis la seconde "retours" car les voyages sont des aller retour.

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