"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
" Quand les derniers témoins, à leur tour, disparaîtront, qui se souviendra de la bataille de Kub-Kub, qui parlera des Canaques de Bir Hakeim, des Sarahs et des Cambodgiens de Libye, des infirmiers de Pondichéry, des goumiers et des tirailleurs marocains du Garigliano, des Mossis, des Bambaras, des Camerounais aux pieds gelés dans les Vosges ? Des milliers d'hommes de notre empire colonial sont morts pour notre liberté. Dans soixante ans, qui se souviendra de cette énorme dette de la France ? À toi, Dioff, qui nous as tant fait rire et qui dors dans la vallée du Liri ; À toi, Leroy, qui assurais que la vie avait un sens au-delà des morts inutiles, et qui savais le dire aux copains, si simplement ; À toi, mon vieux Bolbaye, fidèle parmi les plus fidèles, brave type à tous les sens du terme, à mesure que je relis ces pages, je dédie ces histoires qui sont depuis longtemps les vôtres... " Henri Beaugé est né à Brest en 1920. Avec son frère Jacques, il s'engage dans les Forces Françaises Libres. Ils participent aux opérations contre l'Afrikakorps en Libye. Jacques, gravement blessé, y perd ses yeux et ses mains. En dépit de ses infirmités, il consacre sa vie, sous le nom de Jacques Lebreton, au service des aveugles et des sans-abri. Henri participe avec des Sarahs du Tchad aux campagnes de Tunisie et d'Italie -; où il est blessé -;, puis à la campagne de France jusqu'au 8 mai 1945. Il ouvre ici les pages de son journal, écrit au cas où il ne reviendrait pas... Compagnon de la Libération, officier des affaires indigènes au Maroc, il est sollicité par le gouvernement marocain en 1956 pour soutenir la jeune administration provinciale. En 1960, il est directeur d'Hassi Messaoud, puis chargé de la création des Parcs naturels régionaux. Enfin, directeur du centre culturel d'Arc et Senans, il dirige à partir de 1976, le centre culturel de Fontevraud. -- 'When the last witnesses die in their turn, who will remember the Battle of Kub-Kub, who will speak of the Kanaks at Bir Hakeim, of the Sara and the Cambodians in Libya, of the nurses at Pondicherry, of the Goumiers and the Moroccan infantrymen at Garigliano, of the Mossi, the Bambara and the frozen-footed Cameroons in the Vosges? Thousands of men from across our colonial empire died for our freedom. In sixty years' time, who will remember this enormous debt owed to them by France? Reading through these pages once more, I dedicate these stories which have so long been yours - to you, Dioff, who made us laugh so much and now repose in the Liri Valley; And to you, Leroy, who ensured that life had some meaning beyond the senseless waste of life, and could convey that with such simplicity to his companions; and you, dear old Bolbaye, the most faithful of the faithful, a good and brave man.' Henri Beaugé was born in Brest in 1920. With his brother Jacques, he enlisted in the Free French Forces and took part in the operations against the Afrikakorps in Libya, during which Jacques was seriously injured, losing both his eyes and his hands. Despite his infirmities, he devoted his life, under the name of Jacques Lebreton, to helping the blind and homeless. Henri fought alongside the Chadian Sara in the Tunisian and Italian campaigns -; where he was wounded -; then in the French campaign until 8 May 1945. Here he opens the pages of his journal, which was written lest he never make it back home... This Companion of the Liberation and Officer of Indigenous Affairs in Morocco, was invited in 1956 by the Moroccan government to help the fledgling provincial administration. In 1960, he was appointed director of the Centre Pétrolier at Hassi Messaoud, and was subsequently given the task of creating regional national parks. In 1976, after directing the Arc and Senans Cultural Centre, he became director of the Cultural Centre of the former Abbey at Fontevraud.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !