"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« En voulant écrire sur la révolution de Naples, je me suis laissé entraîner à tracer l'histoire des révolutions de tous les peuples de la terre, et spécialement celle de la France. »
Tels sont les propos de Vincenzo Cuoco (1770-1823), historien, juriste et disciple du grand philosophe napolitain, Giambattista Vico, et auteur de l'Essai sur la révolution de Naples (1801), qui devint un classique du Risorgimento, influença Giuseppe Mazzini et fut commenté par tous les ténors de la science politique italienne.
Vincenzo Cuoco prêche discrètement l'unité italienne sur une base identitaire et nationale aux plus belles heures de l'empire napoléonien, après Iéna (1806). En France, seul l'ancien rapporteur du Comité de salut public, Bertrand Barère, s'y intéressa en traduisant l'Essai sous le titre d'Histoire de la révolution de Naples (1807), après les trois tomes d'une fable philosophique écrite en contrepoint, Le Voyage de Platon en Italie.
L'Essai, récit vif et enlevé qui pose les événements napolitains de 1799 sous le régime d'une catastrophe annoncée, en appelle à une « science des sciences » des élites. Il postule que l'on peut éduquer afin de faire pièce aux « fictions et aux imaginations des charlatans », des mots d'époque qui ordonnent le récit. Nonobstant, le plus grand mérite du texte est d'être théorie et narration, théorie parce que narration.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !