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Autour de 470, Paulin de Périgueux compose une Vie de saint Martin, long poème de plus de 3 500 vers, divisé en six chants. Cette épopée, qui emprunte son modèle à l'Énéide de Virgile, pourrait avoir été lue lors de grandes célébrations en l'honneur du saint à Tours.
Puisant ses renseignements historiques dans les écrits de Sulpice Sévère (la Vie de saint Martin et les Dialogues ou Gallus), Paulin invite son lecteur à méditer la geste édifiante de l'ancien soldat, moine, évêque et thaumaturge. À travers une suite de scènes variées, il narre les « hauts faits » de Martin, qu'il dépeint tour à tour dialoguant avec les anges ou aux prises avec le Diable, toujours accompagné par la Grâce. Il donne de l'ampleur à la célèbre scène du partage du manteau, imaginant les sentiments des protagonistes, ajoutant des détails ou se souvenant de l'Évangile. Son récit s'achève par la prière et la louange.
Avec cette première réécriture, qui sera suivie de bien d'autres, en particulier celle de Venance Fortunat au VIe siècle, Paulin de Périgueux consacre Martin de Tours comme le modèle du saint évêque dans l'Occident médiéval.
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