Les politiques de lutte contre les exclusions sont, à mon sens, arrivées à leur apogée au moment de la loi du 11 février 2005 préconisant "l'accueil de la différence". Le cadre législatif prescrit des représentations du handicap, que les professionnels se doivent d'intégrer au bénéfice des personnes. Mais souvent sans formation de base théorique ou sans expérience de l'handicap, ils composent dans leurs activités réelles. De nombreuses lectures captivantes et des enquêtes de terrain sous forme d'entretiens basés sur les interactions sociales entre des professionnels, des petits enfants présentant des déficiences et leurs familles, ont apporté un éclairage à mes propres pratiques professionnelles. Naitre aujourd'hui avec un handicap suppose des modes de compensation mais aussi un regard bienveillant anticipant le dialogue à la source du phénomène de l'inclusion. Les réseaux d'aide déjà implantés sur certains secteurs pourraient se propager ainsi qu'un collègue "référent handicap" par institution pour accompagner les professionnels. De plus peut-on envisager une compensation de temps pour ces professionnels et un management qui tend vers des activités créatives "tout en douceur"?
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