La Revue de Presse littéraire de mai
« Un jour me vint l'idée : pourquoi ne pas faire avec Hélène un entretien qui porterait sur l'Allemagne, la langue allemande, sur leur place ? [...] L'Allemagne, la langue, le passé, la mémoire et ses corollaires d'oubli, et tous ces verbes, appartenir, demeurer, revenir, partir, et ces noms, exil, nom, archive. [...] Le livre parle de tout cela, je crois. » C. W.
« J'ai toujours aimé l'Allemagne Et pourtant - Je l'ai tenue en respect, en estime, au-dessus, au-delà du nazisme Et pourtant - J'aime que Eve ma mère qui en naquit et s'en évada ne m'ait jamais interdit un amour éclairé qu'elle ne pouvait plus franchement partager.
Je voulais aller à Osnabrück comme à ma mère et avec elle.
Mais Eve ma mère ne parvint jamais à partager ce vouloir.
Alors que je ne croyais pas pouvoir jamais surmonter un mystérieux exil originaire, comme je voyais s'éloigner de mes voeux la Ville si chère de mes mères, j'ai été ramenée encore vivante à Osnabrück ville allemande, cependant que ma mère s'en allait en emportant l'allemand avec elle.
Cécile est venue me chercher. Elle s'en explique. Mais ce geste me reste inexplicable, comme l'est l'amitié même.
[...] Le parti de ce texte est un rêve de paix. » H. C.
La Revue de Presse littéraire de mai
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."