"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le titre l'indique, Ultima Verba fut le dernier livre du grand Gustave de Molinari. Il ne s'agit pas tout à fait d'un livre classique, d'ailleurs, plutôt du recueil de ses dernières pensées à transmettre. Faut-il présenter l'auteur ? Remarquable représentant de l'école libérale d'économie politique de la seconde moitié du XIXe siècle, la plume de dizaines d'ouvrages, sa défense systématique de la libre concurrence et de la liberté de gouvernement en firent un nom célèbre. Dans Ultima Verba, il combine trois derniers efforts. La synthèse de ses grands thèmes économiques, la fiscalité et la pleine concurrence ; une analyse prospective du socialisme et de la guerre comme facteurs majeurs de bouleversements sociaux ; puis quelques sujets émergents, outre un chapitre entier consacré au rôle du couple science et religion. L'auteur creuse ces thèmes en ouvrant toujours une perspective sur les lendemains de ce monde qu'il quitte. Comment, vers quoi le salariat peut-il évoluer ? Le syndicalisme en sera-t-il l'instrument, ou bien son esprit de monopole porte-t-il au contraire en germe la décadence des peuples modernes ? Mieux, trois ans avant la Grande Guerre, il entrevoit une guerre européenne, pressentant que le XXe siècle sera le siècle d'un virage de civilisation. Gustave de Molinari, cet esprit brillant qui sut explorer toutes les questions sociales par le prisme de la Liberté, nous passe le relais avec Ultima Verba. Il nous revient de le saisir et de le porter, loin.
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