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Tutu est une épopée. Une grande poésie lyrique. Mais le Ulysse de Jean-Daniel Botta est Chet Baker. Celui du slow, de l'enroulement progressif en apesanteur des astres, des cosmonautes, des squelettes, des vieux ou des chiens autour de la trompette du musicien. Enroulés en une immense et douce barbe à papa. L'épopée c'est le voyage, le voyage c'est narrer, mais ici, le projet narratif c'est faire l'inventaire des choses magiques du sur-place, puisqu'on reste au village ; il n'y a pas de voyage que celui des reflets des hommes dans la rivière qui va à la mer.
Il y a donc le désir du lointain. Le lointain du point de vue d'un village. À qui il manque la mer. Chaque lieu a son lointain acceptable. Pour le village c'est la mer le seul lointain acceptable. Ou alors traverser le poster des oiseaux pour s'envoler. Mais ce voyage là n'est pas un voyage, seulement une attirance de vertige.
Tutu est le désir d'ailleurs.
Voilà pourquoi Tutu est une épopée.
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