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Chopin a toujours voué un soin particulier à l'art du contrepoint. Au début des années 1840, il se plonge notamment dans l'étude du Cours de contrepoint et de fugue de Cherubini (1832), dont il transcrit trois fugues pour piano. L'autographe, inédit et conservé dans une collection particulière, figure parmi ceux que Chopin a écrits avec le plus grand soin. Il est reproduit dans ce volume pour la première fois. Dans l'introduction, Jean-Jacques Eigeldinger retrace l'histoire de ce manuscrit fascinant et revient sur l'importance du contrepoint pour Chopin, qui en prit le goût dès sa jeunesse, à Varsovie, avec ses maîtres Zywny et Elsner, qui lui transmirent aussi le culte de J.-S. Bach et du Clavier bien tempéré.
Le volume est augmenté de plusieurs exemples musicaux, illustrations (portraits de Chopin à sa table de travail et de Cherubini), facsimilés et transcriptions des autres rares manuscrits contrapuntiques de Chopin (exercices de contrepoint sur chants donnés de Cherubini et un fragment de canon à l'octave, préparatoire au finale de la Sonate op. 65 pour piano et violoncelle), enfin des notes critiques. En annexe
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