"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un attentat dans le métro parisien.
Une vente aux enchères.
Un milliardaire au sourire trop large.
Des soldats en treillis.
Des directives de l'antiterrorisme.
Une île paradisiaque.
Du sable blanc.
Des fusils d'assaut.
Et Fitz.
Ce dealer, dragueur et parasite mondain n'a rien d'un James Bond. Alors pourquoi se trouve-t-il au centre du complot ?
Fitz, Jonh-Fitzgerald Dumont de son vrai patronyme, n'est pas un inconnu pour vous, puisque je l'ai déjà rencontré et en ai parlé pour Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, Les mannequins ne sont pas des filles modèles et Mais je fais quoi du corps. Lors de l'une des trois aventures pré-citées, Fitz avait fait appel à un pirate du net, qu'il a surnommé Bob, pour le sortir d'un mauvais pas. Fitz est donc redevable à Bob, qui entend lui faire payer sa dette dans ce quatrième tome. Fitz traîne toujours dans les boîtes parisiennes pour vendre la petite quantité de drogue qui lui permet de subvenir à ses besoins. Il est toujours proche de Moussah, videur, et Déborah. Mais lorsqu'il doit partir sur cette île accompagné, c'est Jessica son ex avec qui les rapports sont devenus très tendus, notamment parce qu'elle est commissaire de police, qui est choisie pour jouer le rôle de son épouse. Le décor planté, évidemment rien n'est simple, d'abord parce que Fitz n'a rien d'un espion, ensuite parce que les rapports avec Jessica sont difficiles et s'insérer dans un groupe de richissimes hommes d'affaires n'est pas aisé et enfin les mercenaires armés qui surveillent toute l'île ne laissent que très peu de liberté aux invités et n'engagent que peu aux festivités.
J'avais laissé Fitz dans un état plus sombre, plus noir dans le troisième roman de la série et je le retrouve comme avant, plus léger mais aussi plus blasé, désabusé, comme s'il commençait enfin à se poser des questions sur sa vie, qui il faut bien le dire tourne un peu en rond, entre les clubs, les nuits arrosées et les conquêtes d'un soir. Néanmoins, Olivier Gay ne lui a pas ôté son sens de l'humour, son détachement, son dilettantisme, sa maladresse et sa volonté de bien faire. Ni son charme, ni sa tchatche, ni son côté dragueur, séducteur. Tant mieux parce que le mélange fait de ce roman un polar léger avec des personnages fort bien croqués et qui évoluent depuis le début de la série. Fitz tient toujours le premier rôle, mais quasiment à égalité avec Jessica cette fois-ci ; le second rôle du pirate-Bob est une idée formidable qui donne un côté moderne et pour tout dire un rien angoissant puisque Bob entre dans la vie de Fitz quand bon lui semble -peut-être est-il temps de se poser des questions sérieuses sur nos habitudes sur Internet, avec nos portables...
Comme je l'ai dit à propos des autres livres de cette série, Olivier Gay a une écriture très agréable, vive, simple et directe, beaucoup d'humour, de réparties fines et cinglantes, notamment dans les dialogues. Ce quatrième opus est moins une enquête qu'un roman d'espionnage à la manière de James Bond, mais comme il est répété plusieurs fois dedans, Fitz n'a rien de 007. Une bien belle aventure avec des surprises et des révélations jusqu'à la fin. Une série qui monte en puissance puisque je pensais que le précédent était le meilleur mais j'ai pris tellement de plaisir à lire que je révise mon jugement en l'appliquant à ces Trois fourmis en file indienne (explication de ce titre à la Agatha Christie -la galerie de personnages et le huis clos sur l'île peuvent également faire penser à cette auteure- dans le livre) en attendant le prochain...
Fitz, hipster parisien, est contraint pas son hacker "Bob" de pirater le compte d'un oligarque russe mafieux. Il doit s'associer à son ex-compagne, commissaire chez les stupéfiants, pour se faire inviter à une grande vente annuelle d'oeuvres d'art sur une île privée paradisiaque. Au fil des rebondissements peu crédibles mais qui restent plaisants à lire, Olivier Gay nous embarque dans son histoire d'un anti-héros contraint d'affronter des situations de crise et de se battre tel un véritable espion, risquant sa vie, rien que çà ! Après un ultime rebond en fin de roman la prochaine aventure est possible pour notre héros malgrè lui à suivre pour les amateurs de second degré pour une lecture détente sur la plage comme le suggère la couverture.
4e de couverture :
Fitz deale tranquillement sa coke dans un club parisien quand il reçoit des messages insistants de Bob le hacker, qui a pris la fâcheuse habitude de s’immiscer dans sa vie sans y être invité : « Tu m’avais promis une faveur. Il est temps de passer à la caisse ». En effet, dans l’épisode précédent, Fitz s’était engagé sur l’honneur à lui rendre un service futur en échange de son aide. Le hacker lui demande de se faire passer pour un amateur d’art et le met sur la liste des VIPs invités à la vente aux enchères privée sur l’île du multimilliardaire Philip Munster. Sa mission : se faufiler dans le bureau de l’homme d’affaires et y placer un dispositif de piratage informatique. Pour parfaire sa couverture, il cherche une escort quand il est contacté par Jessica, son ex travaillant à la police judiciaire. Elle a elle aussi Philip Munster dans son radar, car il est suspecté de financer des groupes terroristes internationaux. Dans le collimateur des Stups et sous la pression de Jessica, Fitz n’a d’autre choix que d’accepter qu’elle l’accompagne.
Fitz et Jessica, couple forcé et détonant, s’embarquent dans une aventure haute en couleur et en rebondissements, digne de OSS 117.
John-Fitzgerald Dumont ou Fitz pour les intimes, est un dealer connu et reconnu dans les clubs select de Paris. Il lui est arrivé plusieurs aventures assez délicates par le passé et pour s’en sortir, il a fait appel à un hacker qu’il a surnommé Bob, ne connaissant pas son nom. Celui-ci lui demande une faveur pour remettre les comptes à zéro.
Il lui demande de placer un keylogger sur l’ordinateur d’un multimillionnaire russe réfugié en France depuis 5 ans, Philip Munster qui est aussi un grand amateur d’art. Le kacker lui fournira une fausse identité et le fera inviter sur l’ile paradisiaque de Philip Munster près du Sri Lanka pour participer à la vente de tableaux annuelle que ce dernier organise.
Fitz doit trouver une jeune femme pour l’accompagner, car il ne serait pas correct aux yeux de son hôte de venir seul. Il propose donc à son amie et cliente Déborah de venir avec lui. Après quelques hésitations, elle accepte.
Mais dans le même temps, la commissaire de Police Jessica Flamain et accessoirement une ex de Fitz le convoque à son bureau pour lui demander pourquoi il se rend à ce week-end et surtout sous un faux nom. Il élude la question et lui demande en quoi cela la concerne. On apprend qu’elle mène une enquête sur Philip Munster, car d’après la Brigade Anti-Terroriste, ce serait lui le commanditaire du dernier attentat qui a eu lieu dans le métro parisien et a fait une dizaine de morts.
Elle lui impose donc sa compagnie pour pouvoir mettre un micro dans le bureau de Mr Munster.
Les voilà donc partis tous les deux au bout du monde avec chacun une mission respective à mener. Mais bien sûr, tout ne va pas se dérouler comme prévu.
J’ai bien aimé ce livre. On passe un bon moment, on rigole bien. Cela détend après une bonne journée de travail.
Même si je n’avais pas lu les précédents opus où il y avait Fritz et ses deux comparses Deborah et Moussah , cela ne m’a pas gênée. Il y a bien quelques allusions aux péripéties passées, mais on peut lire celui-ci sans aucun problème.
L’auteur a fait des recherches sur les différents peintres dont il parle, notamment Georges Grosz que je ne connaissais et que j’ai découvert. Les descriptions des différents endroits visités me semblent aussi assez fidèles.
L’écriture est fluide, l’action bien amenée, même s’il y a par moment des longueurs, dans l’ensemble le roman est très bien construit.
On s’attache à Fitz et Jess et on a envie de les voir réussir leurs missions respectives et aussi peut-être de les voir à nouveau ensemble.
L’action se finit un peu vite à mon goût. La révélation de l’identité de Bob coulait de source pour moi. Mais c’est une fin avec une porte ouverte donc j’imagine qu’il y aura une suite et cela me plairait de la lire pour savoir les raisons qui ont poussé Bob à s’en prendre à Philip Munster.
Je pense lire les précédents romans d’Olivier Gay, car j’ai passé un bon moment et je me suis bien détendue en les lisant.
Je profite de cette dernière chronique pour remercier le forum Lecteurs.com ainsi que les différentes maisons d’édition qui nous ont fournis les livres.
Merci aussi à Camille pour sa disponibilité et ses réponses rapides et claires aux différentes questions qu’on lui pose.
J’ai fait une superbe découverte grâce à vous, Saul Black, et j’espère continuer à en faire d’autres.
Lu dans le cadre des Explorateurs du Polar :
Les éditions du masque, qui me rappellent de joyeux souvenirs de lecture d'Agatha Christie. Une couverture alléchante, qui nous parle de voyage au soleil. Un premier chapitre bien construit, qui introduit efficacement l'intrigue. Oui, mais voilà, ce sont bien les seuls points positifs que j'ai trouvé à cette lecture !
Je ne me suis pas du tout intéressée à ce roman... Le protagoniste n'a rien de très excitant, il est médiocre (et l'assume). Le récit ne tient pas debout et ne ménage absolument aucun suspense. Et surtout, surtout, le style est catastrophique ! Sous couvert de faire "moderne", l'auteur cite à tout va des nouveautés (émissions de télé, jeux vidéos...) sans queue ni tête. La langue est d'une pauvreté à toute épreuve, et les dialogue sonnent faux.
J'aurai aimé croire à l'intrigue et me laisser porter sur cette île paradisiaque avec Fitz, le héros raté, mais ça n'a pas du tout fonctionné pour moi.
En deux mots, je déconseille.
J'adore ce titre ...
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