"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le point de départ du nouveau roman de Cécile Wajsbrot coïncide avec la situation décrite dans le célèbre titre popularisé par Roberta Flack, et plus tard par les Fugees : Killing me Softly with his Song. Quelqu'un écoute une chanson, dans un bar, et croit entendre raconter sa vie. Killing me softly with his song, Telling my life with his words, telles sont les paroles du refrain. Ainsi, au début du roman, dans le café où la narratrice a l'habitude d'aller, elle entend une chanson qui la plonge dans le souvenir d'une histoire, le souvenir de sentiments auxquels elle croyait avoir renoncé. Photographe, elle est aussi dans un moment de perte d'inspiration. Une rencontre imprévue la replonge, de nouveau, dans les affres de l'amour. La création artistique et la vie se mêlent, l'une est au service de l'autre mais les données de l'équation s'inversent en cours de route. Le but étant de parler de l'effet que les chansons qui nous accompagnent un moment, ou toute notre vie, produisent sur nous. Ce parcours intérieur est en effet scandé par l'écoute de chansons, leur genèse, leur histoire ; une quinzaine de titres des années 60 à nos jours, allant de Leonard Cohen à Amy Winehouse, de Radiohead à Françoise Hardy, en passant par les Pink Floyd ou Patti Smith.
Un parcours intérieur qui se voit physiquement reflété dans un parcours géographique réel, déambulation à travers Paris de la narratrice-marcheuse qui fait de Totale éclipse un roman citadin, en plus d'un roman d'amour.
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