"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Et tandis qu'Aurore en robe de safran s'épand sur la Terre, Priam, sous la protection du dieu Bienveillant, fait atteler les chevaux et les mules. Dès qu'ils ont atteint le gué du Xanthe tourbillonnant, Hermès rejoint l'Olympe et la troupe se dirige vers la ville. Une douleur intolérable a pénétré tous les Troyens. L'épouse et la digne mère s'arrachent les cheveux, elles se jettent sur le chariot, touchent la tête d'Hector. Une foule en pleurs les entoure. Priam, le vieillard, du haut de son char dit : Laissez-moi passer les mules. Vous aurez loisir de pleurer quand j'aurai ramené Hector dans sa noble demeure. Tous s'écartent, font place au chariot et déposent Hector sur un lit ajouré. À ses côtés se placent les chanteurs experts à entonner le thrène.Montage libre des vers 680 à 720du chapitre XXIV et dernier de l'Iliade.
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