Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La critique s'intéresse depuis une vingtaine d'années à ce que Gérard Genette appelait les « seuils » des textes littéraires - préfaces, postfaces, introductions, prières d'insérer, épigraphes, etc. Ces textes liminaires présentent en effet un statut poétique paradoxal : ils apparaissent à la fois importants et insignifiants. Importants parce qu'ils éclairent souvent projets esthétiques et intentions d'auteurs ; insignifiants car ils sont volontiers détachables, voire voués à disparaître au gré des éditions sans que l'oeuvre qu'ils accompagnent en semble essentiellement affectée. Ce statut paradoxal a été bien étudié par les théoriciens et les commentateurs, mais il l'a toujours été dans une perspective poéticienne qui tend à soustraire les textes liminaires à leur inscription historique, et à les traiter en eux-mêmes. Or cela revenait à occulter largement les rapports poétiques, herméneutiques, génériques - rapports eux-mêmes historiquement définissables - que ces textes entretiennent avec les oeuvres dont ils marquent les seuils. Il y avait là un chantier neuf, que le présent volume a l'ambition non point certes d'épuiser, mais à tout le moins d'ouvrir.
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