Souffle continue, de Nathalie Michel évoque la disparition, la dispersion, d'un corps , d'un rêve, d'un amour. Douleur dans une langue où les mots se font rares, précis, où le texte trace sur la page une géographie du vide et de l'absence. La végétation devient minérale, le sable s'insinue, le temps se fige et les atomes continuent de tourner dans l'univers.
Soleil grave bleu équilibre vertige sec et continu / vestiges inaudibles / parc odieux on dit qu'«ils reposent» / ça se défait
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