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Richard Dumas n'est pas portraitiste, mais photographe. Une vérité qui est une évidence pour ceux et celles qui regardent attentivement son travail publié dans la presse (entre autres dans Libération) mais qui, trop souvent, réduisent la pratique du "regardeur" au motif qu'il décline.
Dans son ouvrage Soft Machines, Richard Dumas aborde la fabrication de poupées du sexe.
"Matt McMullen, l'ancien hard-rocker de 33 ans, créateur des molles et souples Real Dolls (Rolls Royce de la poupée sexe), prétend sculpter ses poupées « de tête » d'après ses vieilles lectures de Playboy, notion assez effrayante quand on le voit au milieu de son ossuaire classé X et des quartiers de femmes suspendus à leurs chaînes. Son oeil fixe de boucher-surfer est encore plus froid que le leur. La réalité, quand on va la constater à l'atelier de San Marcos (Californie du sud) où se fabriquent les poupées de rêve, est nettement plus pot-au-feu. C'est la femme de McMullen qui habille les poupées en lingerie trash avant de les asseoir dans leurs coffres d'emballage en bois (genre chiottes portables). La belle-soeur, une aspirante actrice nommée Shelly Couture, s'occupe du marketing, des ventes, et du baby-sitting." P.G.
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