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Michel Bouquet se manifeste, au long de ces entretiens, dans toutes ses contradictions. Il porte un regard lucide sur l'âme humaine et le déclin culturel et moral de notre monde.
Il s'approche de la mort, s'y préparant en toute quiétude et se rapprochant de plus en plus du passé, des auteurs, du théâtre qui demeure son seul refuge. Bouquet apparaît comme le narrateur de la Recherche du temps perdu de Proust, se rendant compte que les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus. Non qu'il soit passéiste, mais simplement porteur d'une splendeur passée, d'un idéal humaniste qu'il a pu voir de ses yeux, prenant conscience du siècle qu'il a traversé et du temps qu'il retrouve à la fin de son voyage, voyant briller l'étoile qu'il a suivie depuis le commencement.
Ce serait cela, la vocation, une étoile qui protègerait tous les rêveurs. Bouquet se distingue comme un homme d'un autre temps, un ascète rigoriste animé par une foi profane et existentielle, se plaçant en retrait des auteurs qu'il vénère comme des idoles. Le théâtre est sa seule et unique religion.
La question qu'il pose tout au long de ces entretiens, se résume en ces termes : comment vivre sans croire ? ou bien même, plus profondément : comment vivre sans croire au théâtre ?
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