Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
On raconte que les mourants, dans les ultimes instants de leur vie, revoient, en quelques secondes, les faits marquants de leur existence. Léonard, le héros de ce roman, meurt donc tous les matins, en attendant sa rame de métro, à la station Charles-De-Gaulle-Étoile.
Rhizomes prend le contrepied de la forme romanesque traditionnelle, tout en respectant strictement la règle classique des trois unités : lieu, temps et action.
Dans cette rêverie éveillée de quatre minutes, l'auteur essaie de retranscrire le foisonnement incontrôlé d'une pensée libérée de toute contrainte. Les images et les idées jaillissent, bourgeonnent, s'effacent, resurgissent, se télescopent... Elles prennent racine et se nourrissent dans le terreau fertile des souvenirs et de l'inconscient.
Louis Doucet signe ici son premier roman. Tentative de sabotage d'un genre qu'il abhorre ou réduction de la forme à ses rouages essentiels ? Le lecteur en jugera...
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