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Ce septième numéro rassemble six textes polymorphes traitant de l'ivresse au pluriel. Avec les essais de Sébastien S. Th. Biset et Véronique Nahoum-Grappe, une expérimentation textuelle au long cours d'Antoine Boute, les fragments à la Perec d'Emmanuel Giraud, un texte en V.O de Tom Marioni sur ses soirées d'artistes Drinking Beers with Friends et un écrit érudit et littéraire de Pierre Hemptinne.
Les pages qui suivent formalisent une pensée sur un thème à chanter ; elles sont une réflexion et une ode à l'ivresse, entendue dans son acception élargie - ivresses, multiples et diverses. Plus exactement, elles s'attachent aux liens qui l'associent, presque par nature, à l'art. N'est-elle pas déjà, en substance, esthétique ? Qu'elle nous gagne par absorption ou sécrétion, à répétition, à l'exception, elle exalte - en vacarme, en silence. Elle est stimulation, exaltation de l'esprit. Sursaut lumineux, elle vivifie, emporte ; elle promet les ravissements de l'extase - ce sentiment océanique, cette surconscience et surprésence du monde. Il s'agit, par elle, de purger le sublime du réel, sucer la moelle de la vie, revêtir tout le monde extérieur d'une intensité d'intérêt. Chercher l'âme ailleurs. Tout à la fois force de transfiguration et distanciation, prise de distance avec le réel, l'ivresse est une poétique, une beauté de situation, provisoire et vécue. Cruelle ivresse, aussi, qui se voit intensifiée par l'insoutenable intuition de la fanaison : son temps est compté, concentré en l'instant - celui, pourtant, de l'infini de la jouissance. Pire : pharmacologique, elle est le remède qui veut ignorer son poison. Devenue pathologie, elle consume : elle fane la vie, elle l'oublie. Voilà l'ivresse ici chantée, quoique l'entreprise semble vaine. Fidèle à son essentielle immédiateté, elle se dissipe à la réflexion, en se soumettant à la médiation de la conscience. L'ivresse ne se raconte pas.
Les premiers exemplaires contiennent un sous-bock à l'effigie du numéro, édité pour l'occasion !
La revue (SIC), éditée par l'association belge éponyme regroupant cinq historiens de l'art, publie, au format livre, un numéro par an. La revue adopte une approche spécifique d'histoire de l'art pour traiter de l'art moderne et de l'art contemporain, réunissant autour d'une thématique fédératrice des textes et un projet original d'artiste.
L'association publie également sous son nom des livres d'histoire et de théorie de l'art moderne et contemporain, des livres d'artistes et des monographies (voir la page correspondante dans la rubrique « éditeurs »).
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