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La poésie est son propre meilleur ennemi, soutient James Rodenbach. Analysant un large éventail de poètes, qui va de Callimaque à Louise Glück, il montre comment la résistance à la poésie est ce que la poésie a de plus étonnant. Les poèmes transmettent bien une connaissance, avance-t-il, mais ils le font sous des formes qui travaillent sans cesse à ne pas devenir les médiums dociles de cette transmission. Cette résistance est en réalité la source du plaisir du lecteur : nous ne lisons pas de la poésie pour échapper à la difficulté, mais pour la prendre à bras le corps. Longenbach, armé de l'acuité de l'écrivain et du critique, plaide sa cause avec un engagement profond dans le langage poétique. Chaque chapitre apporte une perspective inédite sur un aspect décisif de la poésie (ligne ou vers, syntaxe, langage figuré, voix, disjonction), et montre bien que le pouvoir du langage dépend moins de la signification que de la façon dont il signifie - c'est-à-dire du processus temporel que nous gérons au cours de l'acte de lire ou d'écrire un poème. Un essai agile et raffiné, qui arrive à un moment crucial - à l'heure où bien des gens essaient de formater et de marchandiser la poésie en faisant d'elle autre chose que ce qu'elle est.
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