"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour diriger une bande de mercenaires sans foi ni loi, mieux vaut réunir les atouts de la naissance, d'une adresse certaine à l'épée et d'une chance diabolique.
Le Chevalier rouge a les trois, la jeunesse en plus, et il sait déjà en tirer profit.
De retour en Alba après une campagne militaire lointaine, ses mercenaires sont recrutés pour défendre un couvent fortifié ayant fait l'objet de raids sanguinaires.
Mais comme le Chevalier et ses hommes vont le découvrir sans tarder, ce contrat implique des pièges insoupçonnés, les entraînant de batailles en traquenards à l'orée d'une véritable guerre... dans laquelle le Chevalier lui-même a bien plus à perdre que prévu. Car celui qui envoie les créatures du Monde Sauvage décimer les humains pourrait bien connaître son secret le plus sombre...
Un livre épique et palpitant. Voilà les premiers mots qui me viennent après avoir refermé ce premier volet d’une saga de trois.
Il faut s’accrocher un peu, notamment au début. En effet, le nombre impressionnant de personnages dans des lieux différents peut devenir un peu décourageant. Mais c’est aussi une des forces de ce roman : la vision de chacun des protagonistes. Ces points de vue d’enchaînent rapidement ce qui permet de garder un rythme soutenu, à partir du moment où l’on a assimilé l’ensemble des personnages.
Ces personnages qui sont d’ailleurs décrits avec force détails. Leurs passés, leurs vies, leurs rêves nous font nous attacher à eux avec une certaine facilité. Le principal personnage étant ce jeune capitaine qui pourrait paraître arrogant mais qui devient un peu plus attachant page après page. A noter le nombre de personnages féminins qui ont une place prépondérante dans le déroulement de l’histoire.
On pourrait ajouter un personnage complémentaire à la liste déjà bien fournie en y incluant cette forteresse de Lissen Carak. Ce lieu est le centre de toute l’histoire. On découvre cette place forte, son pont, ses fortifications avec tellement de détails que l’on a l’impression qu’elle est elle-même un personnage récurrent. Ce qu’elle est effectivement puisque c’est son siège par les forces du Monde Sauvage que nous raconte l’auteur tout au long du livre.
Ce siège nous est raconté avec une foison de détails qui rendent les scènes décrites particulièrement réalistes. L’auteur maîtrise très bien son sujet et cela se lit dans chaque ligne. Artisans, sœurs du couvent, hommes d’armes, archers, et encore bien d’autres marchands donnent vie à cette place prise d’assaut.
Le bestiaire de ce roman est un autre point particulièrement remarquable. On trouve une large diversité de créatures du Monde Sauvage. Chaque espèce a ses atouts, son fonctionnement, ses chefs, et le tout est guidé par un Pouvoir supérieur cherchant à accomplir son propre dessein.
Ce qui nous amène au dernier élément remarquable qu’est la magie. Son fonctionnement est complexe et pourtant d’une approche très intéressante. Magie blanche ou magie verte, la frontière est ténue, et les façons d’utiliser l’une ou l’autre sont similaires ce qui permet de ne pas se confiner forcément à un seul type de magie.
Pour conclure, ce livre m’a passionné, m’a embarqué, dans cet univers sombre et cru, où tout n’est jamais ni blanc ni noir.
Je confirme donc mon premier ressenti : épique et palpitant.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !