"Reine Colin ! Jusqu'à ce jour, une inconnue, au nom Sans lustre dans l'Eglise. D'elle que connaissait son entourage ?
On la savait pieuse, attirée par la vie religieuse, ayant voulu faire l'essai de la Règle d'un couvent. Puis on l'avait vue bientôt de retour parmi les siens, rongée d'un mal mystérieux, faire figure « d'allongée » déconcertant les médecins et malgré tout sereine et douce, jusqu'en sa très dure agonie.
[.] Les « confidences », les exhortations intérieures que Reine Colin a entendues comme venant du divin Maître rappellent les confidences du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie. et, bien qu'il soit prématuré de se faire une conviction ferme sur l'authenticité divine de ces paroles intérieures, déjà l'on peut remarquer qu'elles invitent à suivre la voie où se sont engagés les saints et qu'elles sont en parfait accord avec la foi de l'Église inspirée par l'Esprit divin.
[.]La voie qu'elle a voulu suivre est la voie qu'a suivie Thérèse (petite Thérèse de Lisieux) : voie de l'enfance spirituelle, voie de la confiance totale, voie de l'amour sans limites pour répondre à l'Amour infini. Ces deux âmes se ressemblent par leurs intentions profondes et leurs vertus admirables.
"
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