Ce qui est perçu au sud comme une magnanimité se déconstruit très rapidement au contact de la réalité des faits. L'auteur établit ici le triptyque programmatique de la « plonge », dont les étudiants africains font l'objet. Les politiques d'Afrique et d'Europe semblent se plaire dans un jeu d'« abandon-récupération », avec la complicité passive des familles.
Le sentiment d'abandon et le poids des responsabilités familiales font des étudiants des bêtes de somme à la merci des « marchands de misères », comme on n'en trouve que dans le secteur de l'Horeca populaire. La plonge n'est plus un job, mais une activité qui doit se perpétuer au même titre que leur statut.
L'espoir passe par la construction d'une conscience d'iniquité qui doit motiver l'organisation du retour.
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