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Pour sortir du manichéisme ; des roses et du chocolat

Couverture du livre « Pour sortir du manichéisme ; des roses et du chocolat » de Martine Storti aux éditions Michel De Maule
Résumé:

Vient le moment où il faut dire assez. Assez des intimidations, des oppositions binaires, des affrontements dogmatiques. Autant d'impasses qui empêchent de penser le présent. Autant d'affaiblissements face aux assassins.
Assez de juger islamophobe toute critique de l'islam ou de rendre complice... Voir plus

Vient le moment où il faut dire assez. Assez des intimidations, des oppositions binaires, des affrontements dogmatiques. Autant d'impasses qui empêchent de penser le présent. Autant d'affaiblissements face aux assassins.
Assez de juger islamophobe toute critique de l'islam ou de rendre complice du terrorisme quiconque ne met pas les musulmans dans le sac du fanatisme islamiste. Assez de voir dans les « issus de l'immigration » des menaces contre l'identité française ou de ne les regarder que comme des dominés et des victimes.
Assez des concurrences identitaires, tandis que la peur de la différence (de religion, de culture) se conjugue avec la peur de l'indifférenciation (de sexe, de genre).
Assez des confusions délibérément entretenues, qui transforment tout défenseur du libéralisme culturel en acteur de la financiarisation du monde. Ou qui font du féminisme tantôt l'autre nom du néocolonialisme, tantôt l'une des composantes de l'horreur sociétale, responsable de l'abandon du peuple et de la montée du Front national.
Du pain et des roses, voilà ce que réclamaient des ouvrières de l'industrie textile au début du xxe siècle. Comparant le féminisme à du chocolat, voilà ce que certains, en ce début du xxie siècle, veulent interdire au nom d'une prétendue loyauté religieuse ou communautaire.
L'auteure nous propose un autre programme : respirer le parfum des roses et goûter la saveur du chocolat, c'est-à-dire réhabiliter l'émancipation, restaurer le collectif, retrouver l'universel.

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