La crise militaro-politique qu'a connue la Côte d'Ivoire depuis 2002 a mis à mal les aires protégées. Après la période post-crise en 2011 qui a marqué la fin de ces années troubles, il est nécessaire de connaître l'état des lieux sur les espaces protégés. La présente étude sur la Réserve de Faune d'Abokouamékro s'inscrit dans ce contexte. Elle analyse les diverses pressions exercées par les populations locales sur ce patrimoine naturel. Ces pressions se manifestent aujourd'hui, par la dégradation avancée des ressources naturelles, notamment la disparition de la quasi-totalité de la faune sauvage. Pour éviter une telle situation, conséquences d'une absence de gestion intégrée et d'un manque de retombées socio-économiques au profit des communautés riveraines, l'approche participative doit être adoptée pour gérer durablement la diversité biologique. C'est là tout le sens de ce travail qui vise à ce que la Réserve de Faune d'Abokouamékro puisse remplir ses fonctions de conservation durable de la biodiversité et de développement social, économique et culturel de la zone périphérique.
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