Dans la nuit d'un 1er avril, au standard Police Secours du commissariat de Créteil, le filet de voix d'une femme désespérée murmure au téléphone : « Je viens de la tuer... » Poisson d'avril de mauvais goût ou banal fait divers ? Plutôt un acte de démence, semble-t-il. Du genre de ceux qui marquent le début d'une enquête difficile. Pour la mener à son terme, Olivia Beloc est prête à faire appel à tout ce qui la définit : sensibilité, professionnalisme, solidarité de femme, persévérance. Mais ça ne suffit pas...
Que faudrait-il mettre dans la balance pour faire le poids, face à ce qui pourrait bien se révéler plus complexe qu'un simple infanticide : transgression, défiance, résistance face à ses supérieurs ? En partant du lieu du drame, sur les quais de Seine, le capitaine Beloc devra chercher des réponses jusqu'à Tokyo et pousser l'implication jusqu'à mettre sa carrière en péril. D'accord, mais... pour quel résultat ?
En pleine nuit, une femme appelle la police
« Je l'ai tuée...Je viens de la tuer.... » suivi d'un grand cri de désespoir.
Sur place, les policiers découvrent un bébé de trois mois, le crâne fracassé.
La capitaine Olivia Beloc, de la brigade de protection des mineurs, est chargée de l'enquête.
Une enquête pas de tout repos qui mènera tout le monde de surprises en surprises.
Plus angoissantes les unes que les autres.
Olivia Beloc s'investit complètement dans cette affaire, au grand dam de sa hiérarchie.
Elle est prise d'une grande empathie pour cette mère infanticide et, contre vents et marées, fera tout pour résoudre cette dramatique affaire.
Noémie Chevassu, dont c'est ici le premier roman a passé 10 ans dans la police nationale comme chef de groupe à la brigade de protection des mineurs de Créteil.
Ce qui explique la cohérence de ce roman.
J'ai été littéralement happée.
Tant par l'enquête et sa complexité que par les personnages.
Olivia Beloc, particulière, têtue, obstinée.
Fichu caractère quand même !
Son adjoint, qui la suit sur touts les coups, même quand ils ne sont pas réglos.
Et surtout, la douce Aïko, traumatisée, qui a vécu sous l'emprise d'un monstre.
A l'expérience du terrain, que l'on retrouve, s'ajoute une belle imagination pour avoir écrit cette histoire complexe qui laisse en suspens du début à la fin.
L'écriture est belle, simple, précise, efficace.
Quel bonheur de tomber sur un bon policier, qui vous tient en haleine, vous émeut, vous fait regretter que l'on soit arrivé à la dernière page.
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