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"Jai perdu mes parents à onze ans. De cette double disparition, je ne me suis jamais tout à fait guéri. Cette douleur si vive est de celles qui ne s'estompent pas. On peut-être, mais oui, un vieil orphelin. Et tous les orphelins semblent avoir l'âge d'une enfance éternelle. L'âge du deuil, l'âge de leur rencontre - fondatrice - avec la mort", conflie Serge Moati qui a entrepris d'abord avec sa caméra, puis avec son stylo - le matériau était si riche - un voyage au pays de l'orphelinat.
Une dizaine de "sans famille", de "privés d'amour", ont accepté de lui raconter les chapitres les plus intimes de leurs histoire.
Pour la première fois très surement.
Des témoignages boulversants, véritable livre noir de la peine enfantine, qui montrent de toute souffrance morale, de tout deuil, de toute dépossession. Et nous disent aussi ce que ces épreuves peuvent révéler d'espérance.
Serge Moati, réalisateur et producteur de nombreuses fiction et de documentaires, a dirigé la troisième chaîne de 1981 à 1985.
Paroles d'orphelins est également un grand documentaire diffusé lors d'une "soirée thématique" sur Arte, un sujet qui, on l'aura compris, lui tient particulièrement à coeur.
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