"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les Roubayiat sont des quatrains à l'image de ceux d'Omar Khayyam :
Philosophiques, humoristiques, ludiques, ils s'achèvent toujours par une exclamation déconcertée 'agabî ! (que l'on a choisi de traduire par « Bizarre, bizarre !! »). Les poèmes sont écrits en dialecte égyptien et jouent avec la truculence de cette langue populaire. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l'innocence, l'absurdité du monde, son origine, sa raison d'être et de tourner, la cruauté... Si les thèmes sont universels et peuvent interpeller l'Orient et l'Occident, la formulation et les images de la poésie est typique de l'humour égyptien, teinté d'un constant « maalich » (un concept fait de fatalisme et de nonchalance). Ainsi les Roubayiat sont tout à la fois une méditation existentialiste et une invitation au voyage.
Ce troisième recueil (après la parution de Roubaiyat, quatrains égyptiens en septembre 2015 et de Plumes et poils de Roubaiyat en mars 2016) propose une sélection de neuf poèmes dédiés à la ville et à la vie urbaine, choisis parmi les deux-cent vingt que contient l'oeuvre de Salah Jahine. Ces poèmes sont traduits en français pour la première fois.
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