"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'admiration indéfectible qu'Oscar Wilde porte à William Shakespeare s'exprime pleinement dans les deux essais que contient cet ouvrage. Dans le premier, Le Portrait de M. W.H., une histoire mélodramatique lui sert de prétexte à exposer sa théorie sur l'insaisissable M. W.H., le dédicataire mystérieux des Sonnets de Shakespeare. À travers l'idée qu'il s'agit d'un jeune « garçon-actrice », Willie Hughes, qui aurait inspiré tous les grands rôles féminins de cet auteur, bien qu'il ne puisse en apporter la preuve au grand bénéfice du mélodrame d'ailleurs, Oscar Wilde nous amène de manière éblouissante à la découverte de ces sonnets et du monde élisabéthain ; et par un artifice tout aussi mélodramatique, il veut nous forcer à croire à sa thèse. Dans le deuxième essai, La Vérité des masques, il nous entraîne directement dans le théâtre élisabéthain pour nous faire comprendre combien l'exactitude historique du costume et des accessoires avait une importance primordiale pour Shakespeare et combien cette exigence avait influencé tout le théâtre par la suite. Et là aussi il fait tout pour nous convaincre. Un vrai moment de plaisir que nous accorde la traduction de Michel Borel !
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