"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le douzième tome de l'Histoire naturelle, générale et particulière, daté de 1764, traite à nouveau d'une série de quadrupèdes exotiques divers, du zèbre au porc-épic, en passant par toutes les sortes de gazelles et d'autres espèces moins connues du public, voire totalement nouvelles, tels l'« urson » ou le « tendrac ». Comme dans les tomes précédents, Buffon expose l'« histoire » de chaque animal, se livrant à l'occasion à des réflexions générales, tandis que Daubenton se charge de la description anatomique et du catalogue des objets correspondants conservés au Cabinet royal. Le volume s'ouvre sur la « Première Vue de la Nature », texte curieux, morceau de bravoure littéraire, peut-être destiné à satisfaire un public non savant un peu lassé des monographies zoologiques. Buffon y déploie son style le plus brillant pour brosser un tableau général de l'univers, laissant le lecteur libre d'interpréter sa pensée dans un sens providentialiste, tout en réaffirmant sans concession ses principales idées sur la nature et sur la science.
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