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Le tome XII de cette première édition de l'intégralité du feuilleton théâtral de Gautier est marqué par le passage du critique de La Presse au Moniteur universel, en avril 1855. Si ce nouveau poste le rapproche des cercles du pouvoir, il le prive en revanche de son activité jusque-là intense de recenseur des opéras et des concerts, le Moniteur ayant un chroniqueur musical attitré, Fiorentino. Gautier, désormais tenu à une critique purement théâtrale, analyse les pièces à succès de Dumas fils, Augier ou Paul Meurice, et propose des réflexions d'ordre général sur les acteurs et sur les genres.
Ce volume est donc panaché : à La Presse, beaucoup de musique (long éloge de La Nonne sanglante de Gounod) ; au Moniteur, un ton plus homogène. On note aussi l'attention accordée au théâtre étranger, durant l'été 1854 lorsque Gautier se trouve invité à Munich, et l'année suivante lors de la tournée triomphale de l'actrice Adelaïda Ristori.
Comme pour les onze volumes publiés depuis 2007, le texte a été établi avec soin et annoté en vue de souligner la richesse de ce regard exceptionnel sur l'histoire du théâtre vivant au XIXe siècle.
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