A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
Les neuf nouvelles qui figurent en ouverture de cet ouvrage ont été publiées après la mort de Jane Bowles. Ils faisaient partie des carnets dans lesquels elle avait pris des notes pour un roman inachevé ainsi que son roman paru sous le titre Deux dames sérieuses (qui, à l'origine, s'appelait Trois dames sérieuses mais coupé sur les conseils de son mari). Paul Bowles, malgré ses premières réticences, approuva la publication de ces inédits posthumes.
" On y retrouve toutes les obsessions de Jane Bowles, la prise en compte des maladies nerveuses, de la dépression, des crises, des sautes d'humeur, des inquiétudes, des angoisses, des envies de solitude, des réactions imprévisibles et impossibles à maîtriser, et derrière, toujours, l'ombre de la folie et de la souffrance. On y trouve ce besoin de relatons avec les autres, quitte à aller trop loin, à se blesser, à heurter. La honte, la colère, qui s'oublient en un rien de temps pour laisser la place à l'ennui, un ennui tel que certaines femmes semblent devenir totalement imperméables quand d'autres semblent perpétuellement sur le point de se briser. Alors les personnages s'interrogent sur cette faculté que croient avoir certains de pouvoir changer pour se conformer à ce que l'on attend d'eux. Mais on y trouve souvent aussi de l'humour, de la cocasserie, de la drôlerie. Et quelques traits grinçant sur la mesquinerie, la méfiance à l'égard des étrangers ou des pauvres, forcément bizarres et un peu méprisables - " Les Irlandais, les juifs ou les gens du cirque " - et bien évidemment la bêtise. " (Martine Silber, Le Monde) Ces nouvelles sont suivies de Sa maison d'été, l'unique pièce de théâtre écrite par Janes Bowles. Nous sommes en Espagne, dans la maison de Gertrude qui y vit avec sa fille Molly. Cette dernière, qui voue à sa mère une dévotion excessive, est prise d'un accès de jalousie quand débarque la jeune Vivian; une pensionnaire. Molly n'aime pas non plus ce monsieur Solares qui tourne autour de sa mère et la demande sans cesse en mariage. Frustrée, la jeune fille trouve refuge dans une petite cabane du jardin appelée " Sa maison d'été ". Mais un jour, Vivian disparaît dans la mer. Suicide, meurtre ou accident ?
Sa maison d'été s'organise autour de trois rapports mère/fille : Gertrude Eastman Cuevas et Molly, Madame Constable et Vivian, Madame Lopez et Frederica. Les deux principaux montrent, à l'opposé l'un de l'autre, le pouvoir destructeur du lien maternel et filial mal résolu, ans toute sa virtualité tragique et parfois ses effets comiques. Cette relation inégale entre deux femme, le plus souvent une mère et une fille, deux soeurs rivales, parois deux amies, hante toute l'oeuvre de Jane Bowles.
Jane Bowles (née Auer) est née à New York en 1917. Elle contracte une tuberculose qui la conduit en Suisse, dans un sanatorium où on l'envoie se faire soigner. C'est à cette époque qu'elle découvre la littérature et une attirance pour les femmes. Elle épouse le musicien et écrivain Paul Bowles en 1938. Avec lui, elle voyage en Amérique centrale et à Paris. Mais leur relation devient vite platonique. En 1943, paraît son premier et unique roman Deux Dames sérieuses. Les Bowles partent ensuite vivre à Tanger où Paul écrit Un thé au Sahara tandis que Jane écrit des nouvelles et une pièce de théâtre (Sa Maison d'été) qui sera montée à Broadway en 1953 et soutenue par Tennessee Williams et Truman Capote. À Tanger, ils côtoient également William Burroughs et Allen Ginsberg. En 1957, Jane Bowles est victime d'une attaque cérébrale qui l'empêche de continuer à écrire. Elle meurt en Espagne en 1973.
L'édition de ces textes de Jane Bowles au format de poche est enrichie d'une nouvelle inédite en français, Curls and a quiet country face.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste