La sortie en mai 2015 de "Nous", le nouveau roman de David Nicholls est l'occasion de rencontrer un auteur devenu célèbre malgré lui, mais qui n'a rien perdu de son charme et de sa sincérité.
Paris, Amsterdam, Munich, Vérone, Venise, Florence, Rome, Naples. Le Louvre, le musée Van-Gogh, la place Saint-Marc. Terrasses ensoleillées, trattorias bondées : l'été s'annonce chargé pour les Petersen.
Douglas, le père, est extatique. Connie, la mère, est plus mesurée. Pour Albie, leur fils de dix-sept ans, c'est carrément l'enfer. Et pour tous, c'est peut-être l'occasion d'un nouveau départ. Douglas le sait, c'est sa dernière chance de prouver que derrière le biochimiste coincé se cache un mari attentionné et un père superfun. Connie, elle, va devoir affronter le souvenir de celle qu'elle était, cette étudiante en art qui sillonnait l'Europe en quête de folles expériences. Et celle qu'elle est devenue, une épouse rangée qui voudrait bien passer à autre chose. Quant à Albie, grand photographe en herbe, entre fugues et passion amoureuse, arrivera-t-il à renouer avec son père et à voler enfin de ses propres ailes ?
La sortie en mai 2015 de "Nous", le nouveau roman de David Nicholls est l'occasion de rencontrer un auteur devenu célèbre malgré lui, mais qui n'a rien perdu de son charme et de sa sincérité.
Nous, c'est Douglas et Connie et leur fils Albie.
Ce livre, c'est leur histoire, leurs 22 ans de mariage.
Douglas est très conventionnel, mesuré, réfléchi, prévoyant, scientifique.
Connie est fantasque, ouverte, imprévisible, imprévoyante, artiste.
Tout semble les opposer et pourtant ils s'aiment vraiment.
Mais une nuit, à quatre heures du matin, Connie lui annonce : « Je crois que j'ai envie de te quitter »
475 pages ça pourrait sembler long pour raconter leur vie.
Et pourtant, je ne me suis pas ennuyée une seconde .
C'est très bien raconté.
Les sentiments sont là.
Les retours en arrière sont très bien enchaînés et se fondent dans l'histoire au présent.
Même si Douglas est un peu agaçant, qu'on a envie de le secouer, même si Albie et l'adolescent type pénible, j'ai beaucoup aimé tous les personnages.
J'ai lu il y a quelques années « Un jour », du même auteur et je n'avais pas du tout aimé, alors j'avançais prudemment dans « Nous », mais je me suis vite laissée emporter.
J'ai aimé l'histoire et me suis vite attachée aux personnages Douglas, Connie et Albie. Un portrait de famille parfois drôle, parfois émouvant souvent grinçant et qui nous fais penser à nos propres familles. C'est bien écrit, rythmé, les retours en arrière dans le passé de cette famille sont indispensables pour comprendre comment ils se sont retrouvés là, on ne s'ennuie jamais. On se retrouve dans l'histoire d'amour du couple, leurs blessures, leurs épreuves, leurs joies, leurs peines, c'est nous !...les relations parents enfant sont elles aussi passées au crible, la difficulté de voir son enfant grandir, prendre son envol, quitter le nid, la perte dans tous les sens du terme...
Le + on voyage à travers l'Europe, on accompagne ce trio bancal dans les plus beaux musées, on sent que l'auteur a vu et connaît tout ce qu'il décrit, tout est parfaitement détaillé, on peut " voir" dans nos têtes, l'art à une place importante, c'est bien documenté sans être indigeste.
Le - en refermant ce roman, on a trés envie d'embarquer mari et enfants dans un road trip familial. Plus facile à rêver qu'à faire donc...frustration !
Je n'en tiens pas rigueur à David Nicholls et attend son prochain roman avec impatience.
Merci aux éditions Belfond et à l’opération Masse critique/Babelio de m’avoir fait découvrir ce nouveau roman de David NICHOLLS.
Moi qui avait adoré « Un jour » et « Pourquoi pas ? », j’ai eu à cœur de découvrir « Nous ».
L’histoire est plaisante.
Un homme et une femme qui vont sur la cinquantaine, avec un fils de 17ans.
Leur mariage bat de l’aile, est au point mort.
Connie, l’épouse annonce à Douglas qu’elle veut se séparer de lui, après les vacances « le grand tour » qu’ils ont prévu.
Le grand tour est l’occasion de visiter Paris, Amsterdam, Munich, Venise, etc comme si on y était. Mais pas uniquement les beaux quartiers à touristes, mais ce qui est moins reluisant comme les hotels de charme danois.
Naturellement ce grand tour est un échec, et le fils Albie se fait la malle avec Kat, une jeune femme qui est partie de chez elle, et qui vit en jouant de l’accordéon dans la rue.
En résumé, c’est la débâcle totale.
Connie et Douglas s’apprêtent à rentrer en Angleterre, quand Douglas change d’avis et part à la recherche de son fils.
En bref, un road movie, un peu spécial, plein de visites de musée, qui m’ont donné envie de découvrir certains artistes.
Je ne dévoile pas la fin du livre. Je ne m’y attendais pas. J’ai haï chaque personnage dans ce roman, au moins une fois. C’est la tout le talent de l’auteur, qui nous les rend si crédibles que nous éprouvons pour ces personnages admiration, peine, haine, espoir. Les chapitres courts permettent de jongler facilement entre présent et passé.
J’ai passé un bon moment entre Connie, Douglas et Albie. Parfois, on a envie de leur botter le derrière avec force en leur rappelant que ce qui fait qu’on se sent bien dans une famille c’est tout simplement de s’aimer, de s’écouter et de s’épauler. Qu’importent les différences, ou les caractères de chacun.
C'est un très beau roman que ce gros pavé de 500p, et il en fallait peut-être autant pour effectuer le "Grand Tour", soit un tour d'Europe, avec ses grands musées.
Effectivement, un couple anglais marié depuis 25 ans et qui "cloche" un peu ,donne l'idée au père et mari d'un ado de 17 ans d'entreprendre ensemble un périple culturel histoire de resserrer les liens familiaux. Au milieu du voyage le fils part vivre ses vacances comme il en a envie, la mère repart en Angleterre, et le père traverse avec quelques péripéties l'Europe à la recherche de son fils. Voilà en gros le fil du roman.
Bien sur, cela est prétexte à étudier les relations conjugales, les rapports parents enfants et en particulier père-fils; à étudier également l'ado qui ronchonne mais qui se cherche aussi à tous points de vue.
Ce qui surprend un peu, c'est la conclusion qu 'apporte D.Nicholls , Le livre entier est résumé en fin de livre sur une douzaine de pages et une conclusion lapidaire.
C'est une belle traduction qui rend bien la finesse d'écriture de l'auteur, et après lecture , je m'étonne même un peu qu'un aussi jeune auteur puisse aussi bien décrire les sentiments d'un couple qui s'use, tellement "vrai", l'ado , c'est peut-être plus simple .L'humour est bien présent et discret. La photo de l'auteur présentée quelques jours en en-tête du site montre un jeune homme au sourire craquant, je l'aurais aimé tout de même un peu plus carnassier.
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