L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
En cet hiver 1929, bernarda, austro-hongroise et catholique, fuit les siens pour lier sa vie à celle d'un homme qui chante sous ses fenêtres, teodor, sombre byzantin orthodoxe et sujet du dernier sultan.
Débordante d'amour et d'idéal, bernarda croit partir sans se retourner, poussant ainsi la roue d'un destin qui bientôt lui échappe, autant qu'il emporte, quand il ne les broie pas, son coeur, sa vie et ses descendants : georgi son fils, tea sa petit-fille, et tous ceux, célèbres ou inconnus, qui croisent leur sillage. de mostar à vienne, de negotino à thessalonique, de sarajevo et dubrovnik à paris, ce tourbillon familial est à l'exacte image de celui de l'europe dont ce roman nous permet de suivre, de l'éclatement des empires à la monarchie serbe, de la fédération yougoslave à l'union européenne, les idéaux mais aussi les emballements et les désespoirs.
Ainsi, à travers le prisme de la " poudrière européenne " des balkans, l'auteure nous offre une relecture du vingtième siècle et donc, une réflexion sur l'état actuel de l'occident.
Après lettre à mes fils qui ne verront jamais la yougoslavie (isoète, 1997), aline apostolska aura consacré dix ans à cette imposante fiction clans la tradition des grands romans populaires, un roman à l'image même de cette région, qu'il nous apprend à mieux connaître, comprendre et aimer.
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