"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ève ? Qui est-elle ? Qui est Richard Lafargue, l'homme qui la promène à son bras dans les soirées mondaines puis l'enferme à double tour dans une chambre ? Pourquoi ce sourire subtil sur les lèvres de la jeune femme et autant de rage si mal contenue sur les traits creusés de son compagnon ? Pourquoi vivre ensemble si c'est pour se haïr avec tant de passion ? Drôle de couple... Quel incompréhensible passé lie ces deux êtres hors du commun qui se cachent la plupart du temps derrière les murs de leur villa si tranquille ?
L'ami d'Alex est en cavale, ils ont fait un cambriolage, il se cache, mais Alex a disparu, il se demande où il est ? Ils vont se retrouver d'une bien drôle de façon.
C'est mon genre de thriller préféré, le huis clos. Mais j'avoue qu'au début j'ai eu du mal à comprendre, un homme : Alex est enfermé, mais je ne comprenais pas pourquoi - J'été complétement dans le flou.
Peu à peu, j'ai compris les ficelles de l'histoire, et j'avoue c'est une intrigue glaçante, ou tout se confonds, tout se mélange.
C'est vraiment une construction particulière, on part un peu à l'envers et remonte un peu, dans l'ordre des événements mais tellement efficace, c'est addictif, prenant et complétement fascinant.
C'est cruel, dur par moment, mais quand on arrive à la conclusion, on comprend le pourquoi et c'est tellement imprévisible, je ne me suis vraiment pas attendu à cette fin et c'est vraiment appréciable.
Un court roman que j'ai lu en deux petites heures, mais on ne peut pas le lâcher, le récit nous prend aux tripes, et on arrive à reprendre son souffle qu'en refermant le livre.
Je suis contente d'avoir pu découvrir cet auteur et ce livre et je comprends pourquoi il a plu a autant de personnes. C'est ce genre de huis clos que je préfère, mais j'ai trouvé que la fin finissait un peu comme une queue de poisson, mais j'ai passé un excellement moment de lecture.
Adapté au cinéma par P. Almodovar sous le titre "la piel que habito", ce livre est tout simplement subjuguant ... La révélation finale est éblouissante ! Roman noir adepte de la manipulation tant dans l'histoire que pour nous lecteur ... Très efficace !
A lire absolument !!!
Livre déroutant, dérangeant et abominablement puissant, la vengeance a l'état brut.
Le chirurgien Richard Lafarge va tisser sa toile tel une mygale tout au long du livre et emprisonner vos nerfs dans sa toile.
Il a une muse qu'il vénère un peu particulièrement, elle s’appelle Eve , n'est pas son épouse légitime et pourtant il se la garde rien qu'a lui, enfin pas tout a fait...
Il va disons se l’approprier d'une façon très spéciale, en la droguant et en la soumettant a toute sa perversion et croyez moi c'est peu de le dire.
Tout au long du livre on n'imagine mème pas le pourquoi de ses agissements, on pense fantasme, impuissance...mais pas du tout ce que l'on va découvrir effroyablement.
La vengeance au deux visages, cela pourrait être ça mais c'est bien pire.
Comment le crime de deux jeunes voyous peut-il entrainé une telle machination...?
Je vous laisse sombrer dans ce roman pervers et addictif a la fois, il vous laissera des souvenirs, soyez en surs!!
Une histoire éclair de grande qualité qui se lit comme on ferait un puzzle. Différentes pièces que l'on regarde sans trop quoi en faire au commencement qui s'assemblent au fur et a mesure des pages tournées, nous dévoilant un final accompli en apothéose, tel le bouquet final d'un feu d'artifice. Une lecture un peu trop courte mais des plus mémorable.
Dans un roman court, nerveux et démentiel, Thierry Jonquet tisse une toile serrée pour mieux prendre au piège son lecteur. On croit savoir où l'auteur veut nous emmener, on croit comprendre ce qui ne tourne pas rond chez Richard Lafargue, on croit deviner ce qu'endure sa compagne, Eve. Mais ne soyez pas trop sûr de ce que vous croyez car avec Mygale, la proie c'est peut-être vous !
Par son format et l'intensité du récit marquée par un twist incroyable, ce roman noir séduira je pense les lecteurs de Mathieu Menegaux (ce roman m'a beaucoup fait penser à Je me suis tue) et de Jacques Expert. Pour moi c'est un coup de coeur que je n'ai pas vu venir.
Faut-il lire un livre avant son adaptation cinématographique ou pas ? Eternel débat que je n'ai toujours pas tranché, un peu comme le capitaine Haddock qui ne s ait toujours pas s'il doit dormir la barbe sous la couverture ou par-dessus, ah ah !
Dans ce cas précis, j'ai vu le film d'Almodovar, La Piel que habito, avant Mygale dont il est très librement adapté, en fait plutôt une réécriture encore plus transgressive et troublante.
Sûr que je connaissais du coup le ressort de la relation haine - attirance unissant Richard, le chirurgien démiurge omnipotent à Eve qu'il séquestre. Mais qu'importe, le roman est tellement réussi que je n'ai jamais eu le sentiment de perdre quelque chose.
Tout pourrait être grandiloquent et grotesque dans cette intrigue et pourtant, elle est juste génialement démente jusqu'à sa réjouissante fin moralement incorrecte. L'art du récit de Jonquet est tel qu'il instille un malaise permanent qui dévérouille nos sens, le lecteur devient attentif aux moindres détails, développant une hypersensibilité de peur de perdre une miette de ces fascinantes pages où tout n'est qu'ambiguïté.
Vous avouerai-je que ma main s'est tendue vers l'ouvrage à cause de mon travers principal : l’attrait pour l'esthétique de la couverture ?
Acheté par pure curiosité au détour d'une étagère, Mygale de Thierry Jonquet fut placé sous le thème de la surprise.
Ce fut une surprise tout d'abord de par sa taille. Peu épais, il tient pourtant le pari d'être à la fois concentré et captivant. Ce qui est plutôt notable, vous en conviendrez.
Et une surprise dans son contenu, de pages en pages, jusqu'au climax. Vous verrez.
J'ai été amenée à lire assez vite ses cent cinquante pages, l'alternance entre les différents passages me tenant assez impitoyablement en haleine. Plusieurs voix s’entremêlent au cours du récit, apportant plus de questions que de réponses. L'histoire est rythmée et il est difficile de sortir le nez du livre, car - en ce qui me concerne en tout cas - on a très vite envie d'en savoir le dénouement.
J'ai également été surprise d'apprendre que le film La Piel que habito était l'adaptation du roman policier, ce qui a nourri mon intérêt.
Mygale est paru pour la première fois en 1984 puis dans une version retouchée en 1995. Je suis rarement enthousiasmée par les ouvrages français contemporains, aussi fus-je bien heureuse en referment le petit volume que j'avais entre les mains. Heureuse d'avoir terminé un roman policier justement dosé, violent sans verser dans le sordide, intrigant sans cliffhanger putassier.
C'est un livre parfait à emmener en voyage, dans le train ou dans l'avion, en vacances, sur la plage. Il se lit dans le bain, en faisant la cuisine, dans une salle d'attente. On peut le dévorer d'un coup ou par petites touches. J'ai choisi l'option "dans le train", "tout d'un coup".
A mon sens, il peut convenir aussi bien aux gros lecteurs qu'aux occasionnels.
Je suis "choquée"...
Thierry Jonquet m'a bien eue... Je me suis demandé tout le long du roman oû il voulait nous mener. L'intrigue est sacrément bien ficelée !
Je suis tombé les deux pieds joints dans la toile de la Mygale, sans pouvoir m'en défaire... J'ai rien vu venir !
Laissez vous piéger, vous allez adorer.
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