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Revoilà Humphrey Luberlu, son fiston Moustic et leur petit animal de compagnie - un rapapus bleu qui a pour spécialité de ranimer n'importe quel truc en éternuant dessus. Les morts, par exemple, puisqu'on est en pleines festivités d'Halloween.
Donc, grâce à un éternuement du ratapus, un certain Eustache particulièrement moche - les zombies sont rarement appétissants - sort de sa tombe. Il est très content. Moustic et son copain Max aussi. Ça leur fait une chouette attraction pour Halloween : " Eustache le cadavre vivant ", un spectacle déconseillé aux âmes sensibles, qu'ils réservent aux copains, moyennant finances. Au début, tout le monde râle : " La présentation est trop longue, et il danse pas bien, et z'm'ennuie, et patati et patata. " Après, ça devient nettement plus crade, et les gamins refusent de payer un euro de plus pour voir Eustache se moucher dans son cerveau.
Le problème, c'est que, dans la foulée, le ratapus a ranimé un autre cadavre moins marrant. Celui de Rocco le boîteux, ancien mafieux local. L'un dans l'autre, Moustic et le ratapus se retrouvent au coeur d'une sanglante affaire concernant Lucrèce, une mocheté sur pattes qui s'occupe de chirurgie esthétique et qui s'est occupée jadis de faire trucider les deux maris de sa soeur Prunette. Et c'est qui, les deux maris de Prunette ? Eustache et Rocco, tous les deux revenus d'entre les morts, l'un avec de bonnes intentions, l'autre pas du tout.
La famille Luberlu est déjà loufoque à l'état normal, mais avec Halloween, on est en plein délire. Les mômes et autres amateurs de gore devraient adorer les ambiances de cimetière et le strip-tease de neuneuils d'Eustache - entendez par là qu'il " quitte " ses yeux pour jongler avec. C'est très frais et printanier. Bien entendu, la rigolade l'emporte sur la trouille, et tout revient dans l'ordre avec une histoire courte dans laquelle Moustic, une fois de plus, essaie de se trouver une nouvelle maman - une belle rousse très sportive qui s'appelle Harissa. Beaucoup trop sportive...
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