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Morny... Deauville..., deux symboles du Second Empire qui traduisent, pour le premier, toute la prospérité spéculatrice d'une époque, pour le second, la nouveauté d'un monde où le loisir devient moteur de l'économie.
Dirigé par Dominique Barjot, Éric Anceau et Nicolas Stoskopf, ce Morny et l'invention de Deauville apporte nombre d'informations inédites et de révélations sur la genèse de Deauville, le mouvement d'affaires du Second Empire, la naissance de la civilisation moderne des loisirs et la personnalité à multiples facettes du duc de Morny, demi frère de Napoléon III. Dans le contexte de la Normandie des années 1850, Deauville s'affirme d'emblée comme un modèle urbanistique et architectural, lui-même générateur de toute une symbolique.
Omniprésent dans les chemins de fer et la banque, mais aussi les mines, Morny n'est pas qu'un autre Eugène Schneider. Acteur essentiel du régime politique du Second Empire, vigoureux partisan de l'alliance franco-russe, ce personnage - à certains égards sulfureux - est aussi un grand propriétaire terrien attaché à l'Auvergne et un mécène bien de son temps. Il contribue ainsi à la réinvention de la Normandie, à l'essor phénoménal des courses, au succès de la plaisance, voire du vélocipède. Passionné de théâtre et grand collectionneur de peintures, il ouvre plus largement aux peintres l'univers de lumière et de couleurs de la Normandie.
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