Gagnez les coffrets avec les coups de coeur de la Librairie Delamain
À l'âge de vingt ans, le jeune Kurogiku tombe amoureux d'une femme qu'il n'a fait qu'entrevoir et quitte le Japon pour la retrouver. Arrivé en Toscane, il s'installe dans une ruine isolée où il mènera quarante ans durant une vie d'ermite, adonné à l'art du washi, papier artisanal japonais, dans lequel il plie des origamis. Un jour, Casparo, un jeune horloger, arrive chez Kurogiku, devenu Monsieur Origami. Il a le projet de fabriquer une montre complexe avec toutes les mesures du temps disponibles. Son arrivée bouscule l'apparente tranquillité de Monsieur Origami et le confronte à son passé. Les deux hommes sortiront transformés de cette rencontre. Ce roman, d'un dépouillement extrême, allie profondeur et légèreté, philosophie et silence. Il fait voir ce qui n'est pas montré, entendre ce qui n'est pas prononcé. D'une précision documentaire parfaite, il a l'intensité d'un conte, la beauté d'un origami.
Gagnez les coffrets avec les coups de coeur de la Librairie Delamain
Une pépite. Adorable petit livre , 158 pages de très jolis mots. Je l'ai avalé ce matin. Justesse de ton, très belle écriture, ne pas hésiter à lire deux fois une phrase car aucune phrase n'est anodine. Récit philosophique sur la vie, le temps, la paix, avec un fil rouge le washi, et surtout les origami. Amusez vous à plier et déplier votre vie.
Par une soirée d'hiver, me voici blottie sur mon canapé et dès la première page je me suis sentie si bien. Nous voila avec un vieux japonais, assis en position zazen, dans la campagne toscane, où il s'est installé auprès d'une ruine. Il y cultive un arbre à papier et quand il « cultive » ses feuilles, il les sépare en deux, un tas à vendre et le sien, avec les feuilles qu'il va plier, faire des origamis. Un jour, un jeune homme, horloger va le rejoindre et lui parlait de son projet de montre. Il y a aussi une femme, qui ramasse les branches de l'arbre papier et un chat qui passe de temps en temps. Ce n'est pas l'histoire qui est zen mais la façon si tranquille, si zen de l'écriture. Des paragraphes dignes des haïkus japonais, des images jaillissent, de la sérénité et on est embarqué dans un monde de zenitude, de tranquillité, on a l'impression d ‘être assise en position zazen. Et on est toute chose dès la dernière phrase lue. Cela m'arrive rarement ce sentiment de bien être pendant une lecture. Cela donne envie de le lire, de l'entendre ce texte et de ne pas le quitter. de le lire et le relire. Un sacré premier roman qui m'a permis de passer une très belle soirée d'hiver, au chaud et en zenitude. Merci à l'auteur et aux fées du chalenge 68premièresfois. Je crois que je vais offrir ce livre à Noël en espérant que les lecteurs auront le même sentiment que moi pendant sa lecture.
Une écriture épurée proche des aikus japonais, une rencontre entre un vieux sage et un jeune horloger.
... Jean -Marc Ceci raconte formidablement bien les silences
Quand tu entreras dans ce récit, lecteur, oublie tout ce que tu as l'habitude de rencontrer dans les romans; descriptions, portraits, analyses psychologiques, rebondissements de l'action.
Dans MONSIEUR ORIGAMI, rien de cela. Ici, tout n'est qu'épure, solitude, contemplation et immobilité silencieuse.
La mise en page de l'ouvrage contribue à ces effets. Les nombreux blancs qui encadrent ou ponctuent les pages sont autant de pauses au cours desquelles les courtes phrases résonnent comme en écho dans l'esprit du lecteur. Ecriture minimaliste, certes, mais dont la portée se prolonge au delà des mots. Ecriture lancinante, incantatoire, envoûtante, sans rien qui pèse ou qui pose .
Si tu veux goûter pleinement le charme et la portée de ce conte poétique en mode mineur, il te faudra lâcher prise, lecteur. Tu accéderas alors à la part d'ombre de sa beauté..
Le japon transposé en Toscane...
Maître Kurogiku quitte son Japon natal à vingt ans pour suivre une chimère, celle d’une jeune italienne à peine aperçue.
Il part pour la Toscane avec pour tout bagage, son kimono noir, son savoir du washi et un pot avec trois pousses d’arbre.
Est-il fou ? Est-il sage ?
Il s’installe dans une ruine inhabitée où il vit à sa façon, quarante ans plus tard le jeune Casparo croisera sa route, c’est un jeune horloger qui a un rêve fou, fabriquer une montre complexe contenant toutes les mesures du temps.
Le dialogue entre les deux va nous offrir un conte philosophique qui donne au silence et à la solitude ses lettres de noblesse. C’est deux éléments sont aussi essentiels à notre existence que l’air que nous respirons.
Jean-Marc Ceci avec amour nous livre des chapitres qui sont pour moi des estampes.
L’écriture allie finesse, force, épure, complexité, profondeur et souplesse.
En effets les mots, choisis, pesés, rares sont autant d’images imprimées, qu’il utilise le pointillé pour la douceur, l’eau-forte pour la morsure à l’acide ou la pointe sèche pour graver en profondeur sa réflexion sur la vie.
Le bloc de bois et métal est remplacé par la page, les mots sont vivants, ils nous révèlent l’importance du geste, sa précision, sa beauté et son rapport au temps, son rapport à soi.
Le silence et la solitude sont deux éléments essentiels de vie, une véritable création de soi.
Un hymne à vivre « ici et maintenant », se débarrasser du superflu pour conserver l’essentiel.
En refermant ce livre, j’ai eu l’impression d’un moment privilégié où j’aurais été seule dans une salle d’exposition d’estampes numérotées et que j’aurais commencé à regarder dans l’ordre, puis un rayon de soleil m’aurait guidée vers certaines pour revisiter ce qui est éternel et éphémère.
La question essentielle « A quoi sert-il d’avoir si être nous manque ? »
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 1er juin 2018.
Kurogiku, héritier d’une famille de maîtres fabricants de papier washi, croise le regard d’une femme brune dans les rues de son village. Sans savoir rien d’elle si ce n’est qu’elle est italienne, il quitte subitement tout ce qu’il connaît, le Japon, son père, la papier, et part à la poursuite de cette « panthère noire », dans une quête qu’il sait perdue d’avance.
Dépourvu d’envie, d’espoir, presque sans vie, il s’installe sur un terrain isolé et abandonné de Toscane, et se met à faire la seule chose qu’il sait faire, fabriquer du papier washi. Son seul but désormais est de plier et déplier des origamis…
De longues années plus tard, arrive Casparo, un jeune étudiant dont le projet est de fabriquer la montre la plus complexe et complète du monde. Casparo, intrigué, arrive à faire dire quelques mots à Kurogiky, surnommé Monsieur Origami par les habitants de la région. Il s’installe à son tour sur cette terre, travaille à son projet.
Tous les deux se nourrissent petit à petit de l’expérience de l’autre. En peu de mots, et beaucoup de silences, Jean-Marc Ceci nous propose une belle réflexion sur le temps, le temps qui passe, le temps qui s’enfuit, le temps perdu. Une occasion de réfléchir aussi au sens de la vie et à la quête du bonheur.
J’ai été surprise par le style épuré et poétique, probablement inspiré par les haïkus japonais, que j’ai beaucoup apprécié et trouvé très adapté au propos.
Un joli livre, une lecture rapide mais profonde, qui pousse à l’introspection, au retour sur soi et ses envies profondes.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2018/03/17/monsieur-origami-de-jean-marc-ceci/
Une petite merveille de sensibilité que ce court roman, (dont la construction littéraire ressemble à celle des haikus), qui nous fait découvrir l’existence du kozo, l’arbre qui permet l’art du washi, ce papier japonais utilisé pour le pliage des origamis !
On y fait la connaissance de Maitre Kurogiku, surnommé “monsieur Origami”, qui a quitté son Japon natal pour l’Italie, à la recherche d’une femme (aperçue il y a à présent quarante ans), dont il n’a que le nom (”madame Tchao” qui s’avère être plutôt madame Ciao …)
On y rencontre Elsa, 55 ans, au prénom de “petite fille” comme le dira Caspero, futur horloger qui vient de terminer ses études et veut construire une montre extraordinaire …
Pureté de l’écriture, de la pensée, bref un nouveau coup de coeur !
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