"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Yves Charnet a transformé une passion qui, comme beaucoup d'aficionados, le conduit chaque été par le train sur la route des arènes, en errance et en objet poétique.
Avec ses Lettres à Juan Bautista, la figure du torero s'était déjà installée comme celle d'un double du poète, au centre de sa quête du sens et de soi. Trains, hôtels, femmes, attentes, gradins : la puissance du spectacle taurin fait que regarder le torero des gradins, le suivre de triomphes en échecs, le deviner, le guetter pour seulement l'entrevoir, place l'écrivain en posture de voyeur de sa propre condition, et le torero en muse de ses états d'âmes.
Fragments dévoilés au rythme d'interrogations, de réminiscences ou de dialogues volés, de voyages, de rencontres, de choses banales, entre journal et prose... Il en résulte des pages sublimées par le dialogue intime entre littérature et tauromachie. Un accès de l'absolu à l'existence proche de « l'état de poésie » de Georges Haldas.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !