"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Voici ma première pensée de la journée : Et dire qu'on est censés être des gens bien. »
Un quadragénaire forcé de reconnaître que les infidélités de sa femme l'arrangent dans la mesure où il en fait de même ; une citadine qui se désole dans le Vermont rural où elle a suivi son mari ;
un homosexuel rangé qui recueille le petit garçon de sa soeur, tombée dans la drogue...
David Gates nous livre des tranches de vie, taillées à même la réalité de tous les jours. Peuplées d'hommes et de femmes, jeunes ou vieux, esclaves d'une existence moins exaltante que celle à laquelle ils se croyaient promis, qui tentent de se situer tandis que leurs proches parents, frères, soeurs ou enfants disparais sent, disjonctent ou pire encore, découvrent le bonheur ailleurs. Ces
hommes et ces femmes connaissent par coeur leurs classiques, Huysmans, Hopper, Beckett ou Billie Holiday, bien mieux qu'ils ne connaissent le coeur de ceux qui les entourent. Et quand leur existence bascule à cause d'un mot ou d'un regard, cet instant crucial qui pourrait presque passer inaperçu cet instant si « Carverien » coupe le souffle.
Peintre naturaliste de l'american way of life, David Gates a imposé avec ses deux précédents romans la justesse et la subtilité de son regard. Les merveilles du monde invisible confirment son talent.
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