"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jean Armand du Plessis, futur cardinal de Richelieu, fut reçu docteur en Sorbonne le 29 octobre 1607 ; cette même année il se rendit à Rome pour être sacré évêque de Luçon.
Il avait 22 ans ; et une ambition à la mesure de son intelligence. Le premier tome de ses Mémoires, que Richelieu écrivit alors qu'il était au faîte de son pouvoir, est une description des moeurs politiques sous la régence de Marie de Médicis. Traités, duels, pamphlets, procès, colères, cadeaux et harangues se mêlent dans un âpre cliquetis d'intérêts contradictoires. Peu à peu, l'évêque de Luçon s'y mêle.
Aux Etats généraux de 1614, il prononce une harangue très remarquée par Marie de Médicis. On songe désormais à lui au Conseil... " Les présents que la Reine fit aux grands au commencement de sa régence, par le conseil du président Jeannin, étourdirent la grosse faim de leur avarice et de leur ambition ; mais elle ne fut pas pour cela éteinte ; il fallait toujours faire de même, si on les voulait contenter, de continuer à leur faire des gratifications semblables à celles qu'ils avaient reçues.
C'était chose impossible, l'épargne et les coffres de la Bastille étaient épuisés... "
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !