D'exposition en exposition, se ravive le bonheur du regard, subtilement renouvelé, parfois brusquement magnifié par une composition qui fait figure d'étape, de phare ou de jalon. Ce livre aura à charge d'en témoigner. Quant au bonheur de regarder, il a quelque chose de curieusement intempestif en une époque où l'idée même d'une esthétique est parfois tenue pour suspecte, où les lieux de silence sont tout simplement menacés, où des idéologues annoncent gravement et péremptoirement la mort de la peinture.
L'art n'est pas fait par les théoriciens, mais par les jardiniers, les tonneliers, les sculpteurs et les peintres. À juste titre on les appelle les plasticiens.
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