"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ecrire sur la mort de leur mère, se confronter à l'absence ou à la perte, la mettre en mots : au-delà de leurs différences d'époques ou de classes sociales, au-delà de leur variété de parcours de femmes, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir et Annie Ernaux ont toutes trois médité sur la mise au tombeau maternelle, qui deviendra l'une des sources de leur oeuvre.
Certes, selon les textes, l'évocation des moments difficiles est plus ou moins marquée, les affects plus ou moins mis en jeu, le chagrin plus ou moins exprimé. Mais, à chaque fois, tout se passe comme si, par ce deuil scriptural, l'écrivain restituait la vie à la défunte, la mettait au monde, devenait, par la grâce du verbe, la mère de sa mère... Dans une démarche tout à la fois littéraire et psychanalytique, Pierre-Louis Fort analyse avec subtilité ces trois paroles féminines sur la disparition maternelle et contribue, par cette approche originale, à éclairer les liens complexes unissant mère et fille face à la mort.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !