"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Jenny est médecin, mariée à un neurochirurgien célèbre. Ensemble, ils ont élevé trois superbes enfants. Un soir, la plus jeune, Naomi, 15 ans, ne rentre pas à la maison. Les recherches lancées à travers tout le pays restent vaines. L'adolescente a disparu. La famille est brisée.
Plus d'un an a passé et les pires scénarios envisagés - enlèvement, assassinat - semblent de moins en moins plausibles. L'enquête s'essouffle... Cependant, Jenny, désespérée et obsessionnelle, n'a pas renoncé. Elle continue à chercher. Elle sent qu'elle ne retrouvera pas sa fille si elle ne sait pas tout de sa vie. Mais faut-il vraiment vouloir tout savoir de ceux qui nous sont le plus proche ? Car les vérités qu'elle va découvrir sont loin d'être celles auxquelles elle s'attendait.
« La disparition d'un enfant est le cauchemar de toute mère. Mais dans ce livre, ce qui passe en premier lieu pour un enlèvement se révèle être quelque chose de beaucoup plus complexe et déroutant. Jane Shemilt a construit avec brio un thriller si intense qu'on ne peut le lâcher. » Tess Gerritsen
Bristol 2009.Naomi a quinze ans et une vie de lycéenne tout ce qui a de plus normal. Jusqu'au soir où elle ne rentre pas. La panique, l'angoisse et la mobilisation de la police n'y changeront rien... Un meurtre ? Une fugue ? Un enlèvement ? Au fur et à mesure de la lecture des choses, des révélations, des suppositions vont apparaître.
On passe de 2009 à 2010 au fil des chapitres et on se retrouve aussi inquièt que la maman de Naomi. Les pages défilent tellement le déroulement de l'histoire est prenant.
Des personnages surprenant de la première à la dernière pages. J'ai beaucoup aimé ce thriller familial qui nous embarque dans la vie de cette famille qui au premier regard paraît parfaite.
Un petit bémol pour la fin qui me paraît un peu précipité à mon goût. Sa reste tout de même une très belle lecture
Ma fille, c'est l'histoire de Jenny. Un soir, sa fille Naomi ne rentre pas à la maison. Dès lors, elle va se poser mille questions, tenter de comprendre ce qui est arrivé à sa fille, les raisons de cette disparition. Leur famille est anéantie. Cet évènement va aussi être le déclencheur d'une envie d'autre chose, de s'éloigner. Jenny quitte le domicile familial pour s'installer dans un cottage dont elle a hérité. Cet éloignement sera aussi l'occasion pour Jenny de faire le point sur sa famille, sur son couple. Et peut-être de se rendre compte que tout n'allait pas bien. Depuis longtemps. Loin de sa vie d'avant, Jenny ne renonce, et continue de chercher des indices pour retrouver Naomi.
"Je cherche une page blanche où j'écris le nom de ma fille et, en dessous, j'esquisse deux chaussures à talons couchés sur le côté, leurs longues lanières emmêlées.
Naomi."
Les chapitres alternent entre la nouvelle vie de Jenny et les jours/semaines/mois qui ont suivi la disparition de Naomi. C'est assez perturbant au départ, puis on s'habitue et surtout on comprend les raisons de ces flash-back. Jenny a besoin de chercher où est la faille. Et de se chercher elle-même. de prendre ses distances. La solitude et l'éloignement lui font admettre que sa famille est tout sauf unie. Que les liens se sont déconstruits au fil des années.
Le rythme du roman est parfois lent, et parfois au contraire, tout va très vite. Trop vite. J'ai fait de nombreuses pause durant cette lecture. Je n'ai pas trouvé les personnages attachants, je ne suis pas parvenue à les cerner, ni à éprouver de l'empathie. le père ne cherche pas plus que ça à retrouver Naomi, il retourne bien vite travailler comme à son habitude. Jenny part sur des pistes qui ne tiennent pas la route, mais elle s'accroche malgré tout. Quant aux frères de Naomi, ils brillent par leur absence...
Le récit manque énormément d'émotions malgré l'ambiance sombre qui règne du début à la fin. Je n'ai pas réussi à entrer pleinement dans l'intrigue. A mon sens, cela manquait de moments palpitants et de suspense.
Quant à la fin, elle est certes surprenante, je ne m'y attendais pas, mais pour autant cela ne m'a pas fait pensé que j'avais bien fait d'aller au bout de cette histoire. Avec le speech de départ, je pensais retenir mon souffle jusqu'au dénouement. Cela n'a pas été le cas.
En bref, Ma fille n'est pas un livre dont je me souviendrais longtemps. Une déception, j'en attendais autre chose ! J'ai flotté au dessus de cette lecture, sans jamais en fendre la surface.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/09/07/ma-fille-jane-shemilt/
Connaissons-nous vraiment nos enfants? C'est la question que met en avant ce livre. On part sur une trame basique: la disparition d'une adolescente de 15 ans. Mais, le suspense est bien là et on n'a qu'une envie: découvrir la vérité... Cette mère déterminée mais tellement submergée de chagrin est prête à tout pour retrouver sa fille coûte que coûte. Mon coeur de maman a fait plusieurs fois des bonds dans ma poitrine. Un livre qui nous parle du destin, des "et si...", des rencontres que l'on peut faire, de la vie de couple et de la famille... L'écriture est simple, fluide mais efficace. On navigue entre plusieurs périodes dont le jour J de la disparition est le point départ. Bref, c'est un livre qui m'a tenue en haleine jusqu'au dénouement qui est surprenant.
http://auchapitre.canalblog.com/archives/2017/10/06/35741224.html
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Ce roman se découpe en deux parties. Le récit est assez lent. Il alterne entre présent et passé. C'est Jenny, la mère de famille, qui raconte les événements qui se sont déroulés un an plus tôt. Elle analyse tout selon son point de vue, mais elle n'évolue pas beaucoup. A priori, il s'agit d'une famille idéale, mais on se rend assez vite compte que c'est loin d'être le cas. Petit à petit, on découvre les différentes fissures qui existent dans cet environnement. Cette famille cache de nombreux petits secrets. La grande question de ce livre est : que sait-on vraiment de nos enfants ?
Jenny se comporte de façon étrange. Elle pense être parfaite dans son rôle de mère. Elle est aux petits soins pour ses enfants. Mais ces derniers ne semblent pas le voir de la même façon.
Naomi est distante avec les siens. Son comportement vis-à-vis de ses parents est incompréhensible. Ted, le père de famille, semble évoluer dans son propre monde. D'ailleurs, les parents passent plus de temps au travail que chez eux.
Je n'ai pas réussi à avoir d'empathie pour les différents personnages, sauf un peu pour Theo.
Le lecteur se demande ce qui a pu arriver à Naomi et aussi le pourquoi. Autant vous prévenir, ce dernier item n'aura pas de réponse. C'est l'un des reproches que je fais à ce roman. La fin peut paraître surprenante, mais elle m'a laissé sur ma faim.
Le style de l'auteur est fluide, agréable. Mais cela ne fait pas tout. Jenny ressasse sa situation. Elle se torture mentalement. De plus, l'auteur utilise une ficelle un peu trop convenue la concernant.
Une lecture assez mitigée.
http://www.aupresdeslivres.fr/Ma-fille-de-Jane-Shemilt
http://www.leslecturesdumouton.com/archives/2016/08/23/34184286.html
« C’est une chance. Bonne chance, c’est mon jour de chance, un coup de chance, souhaite-moi bonne chance. Un mot bien banal pour décrire les revirements de fortune, la vie qui s’ouvre ou se ferme devant vous, comme des grandes portes claquant au vent. Naomi ne pensait pas qu’elle aurait besoin de chance un jour. Elle se figurait qu’elle était née sous une bonne étoile. Je le croyais aussi ; je croyais que c’était notre cas à tous. Il y a seulement un an, j’étais persuadée que nous avions tout ce que nous pouvions désirer.
C’est difficile de savoir quand au juste les choses ont commencé à changer. Je reviens en arrière, passant en revue chaque étape pour déterminer à quel moment j’aurais pu infléchir le cours du destin. Je peux choisir presque n’importe quel point de ma vie et lui donner une nouvelle direction ».
Jenny a tout pour être heureuse : mariée, trois enfants, une carrière brillante de neurochirurgienne. Cependant, elle ressent des tensions dans sa famille : le couple est trop absent, le mari est moins à son écoute, les enfants ne racontent plus rien. Mais, Jenny ne s’attend pas à découvrir des pans encore plus sombres de sa famille quand Naomi, sa plus jeune fille, âgée de 15 ans, ne rentre pas d’une soirée. Qu’est-elle devenue ? Qui a pu lui vouloir du mal ? Aidée par l’enquêteur Michael, elle tente de percer le mystère.
Le récit alterne deux temporalités et deux lieux différents. Jenny raconte d’un côté les jours qui ont précédés et suivis la disparition à Bristol à la fin 2009 et de l’autre côté son quotidien dans le Dorset fin 2010 – début 2011 soit plus d’un an après.
J’ai plongé assez facilement dans ce thriller grâce à une intrigue plutôt prenante et bien amenée. Cependant, je n’ai pas du tout adhéré aux personnages que je n’ai pas trouvé attachants notamment celui de Jenny qui est pourtant la narratrice. Selon moi, elle bien trop aveugle – ou bien trop naïve – sur sa famille et notamment sur sa relation avec son mari. La fin m’a également déçue et ce malgré un suspense maintenu jusqu’au bout.
Un thriller plutôt agréable à lire mais loin d’être entièrement convaincant et souffrant de longueurs.
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