"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Byzance, à la différence de l'Occident, a disparu sous la déferlante ottomane en emportant avec elle le Moyen Âge grec : elle nous est connue presque exclusivement par les témoignages écrits que ses écrivains ont laissés. Mais leurs ouvrages étaient conçus pour un public de lecteurs, qui en faisaient un usage personnel. D'où la nécessité de définir le lecteur byzantin : quelle est sa position sociale, son attitude face au livre, ses capacités et ses possibilités de s'approprier le texte écrit ? quelle est sa préparation culturelle. Qui lisait à Byzance ? comment le faisait-on ? y avait-il des réseaux de circulation du livre, des séances de lecture en commun ? lisait-on à haute ou à baisse voix ? y avait-il des différences entre les lecteurs selon la couche sociale dont ils étaient issus ?Autant de questions fondamentales pour la compréhension de la civilisation byzantine et de sa culture, à laquelle s'est attelé Guglielmo Cavallo, l'un des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de la byzantinologie et de la codicologie grecque. Ses séminaires tenus à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales en 2003 trouvent ici leur expression écrite et inaugurent la collection des Séminaires Byzantins, qui se proposent de mettre à la disposition des historiens et des chercheurs un outil de travail pour diffuser la connaissance de la civilisation du Moyen Âge grec.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !