"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au début du XIXe siècle, la première génération Voruz, venue de Suisse au siècle précédent, dirige à Nantes différents ateliers de fonderie.
En 1830, l'édification près du port, dans le nouveau quartier de Launay, d'une " fonderie en grand " confère à l'entreprise familiale son caractère industriel. L'élan décisif est donné. Dans le même temps, Jean Simon Voruz (1810-1896) prend seul la direction des affaires, qu'il poursuit avec succès. Encore vingt-cinq années et sera construite une imposante usine sur la Prairie-au-Duc, nouvel espace du développement industrialo-portuaire de la cité ligérienne.
Cloches, espingoles et bouches à feu, artilleries, outillages pour la marine et les îles sucrières, escalier du passage Pommeraye, statues de bronze ou de fer, tabliers de pont, puis, dès le milieu du siècle, matériel fixe pour les besoins du chemin de fer, locomotives et grues à vapeur témoignent du savoir-faire et de la production des établissements J. Voruz aîné. La réussite industrielle et l'ascension de la famille Voruz racontent ce " siècle du fer ".
Génie de la fabrique et innovations se mêlent au goût pour le débat et les responsabilités publiques. En 1859, Jean Simon Voruz est élu député et, en 1864, il est le premier industriel à présider la chambre de Commerce. Ces prises de fonction marquent, dans une ville jusqu'alors administrée par les négociants et les armateurs, un important changement.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !