"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 13 mai 1985 à Philadelphie, ville de l'amour fraternel alors dirigée par un maire noir, un hélico de la police pennsylvanienne lâcha une bombe sur une maison. Quelques adeptes d'une nouvelle religion de l'amour fraternel y vivaient autour d'un jeune rasta charismatique nommé King. Il n'y eut qu'un survivant au massacre : le petit Simba Muntu (Simmie, homme-lion, en swahili), qui, quelques jours plus tard, allait mystérieusement disparaître.C'est pour essayer de retrouver l'enfant, devenu soudain pour lui comme un fils (peut-être Simba Muntu symbolise-t-il aussi l'avenir de la communauté noire aux États-Unis), qu'un ancien habitant de cette ville, un intellectuel noir nommé Cudjoe, décide soudain de quitter l'île de Mykonos où il vivait depuis dix ans en exil volontaire, barman la nuit, coureur de filles le jour et poète à ses heures.Pour décrire sa vision apocalyptique des États-Unis, John Edgar Wideman passe d'un style musical, emprunté à la musique rap, à la langue abrupte et argotique de la rue. L'incendie de Philadelphie a la force d'un écartèlement.
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