"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'oeuvre de Georges Limbour n'avait jamais fait jusque-là l'objet d'une étude d'ensemble et ses textes de critique d'art, notamment, ont été encore peu étudiés. Un des obstacles principaux à cette étude est la dispersion générique et matérielle des textes : le choix de l'angle de l'imaginaire rend sa cohérence profonde à l'oeuvre. En outre, il met au premier plan la dépendance de Limbour vis-à-vis de l'esthétique romantique, dont ce surréaliste est particulièrement proche. Ainsi, c'est par une étude de la critique d'art que s'ouvre cet ouvrage, d'où est dégagée la théorie de l'art de Limbour, héritée des romantiques allemands, certes, mais en résonance avec celle de ses amis peintres Masson et Dubuffet et plus globalement avec l'art des années cinquante. Ensuite, il s'agit de voir comment le projet esthétique est mis en oeuvre par les textes, où se jouent le drame de la perte de l'âge d'or et sa reconquête, auquel le mythe d'Orphée fournit un scénario. Entrant dans la fabrique de l'oeuvre, l'ouvrage montre alors comment Limbour peut en faire l'équivalent du tableau auquel il attribue le pouvoir, perdu par la littérature, de retrouver les rythmes originels du monde. Dans un dernier temps est abordée la question du genre de ces textes souvent hybrides, dont il s'agit de situer, et non de résoudre, l'indétermination.
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