"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Plus de 500 photos et documents inédits.
Reliure cartonnée, cahiers cousus.
220 pages, grand format 24 x 33 cm Contrairement à la Ligne Maginot, la Ligne Mareth est une fortification française très peu connue.
Située dans le sud-tunisien à hauteur de Mareth, à la latitude de l'île de Djerba, cette ligne fortifiée a été envisagée dès 1934 pour mettre la Tunisie, alors protectorat français, à l'abri d'une attaque brusquée venue de Libye (colonie italienne).
S'appuyant sur le cours d'un oued dont les rives escarpées ont été aménagées en obstacle antichar, elle comporte une ceinture au sud de Gabès, mais surtout, de part et d'autre de Mareth, 49 points d'appui fortifiés totalisant 124 ouvrages bétonnés de tous types, des monts Matmata à la mer, sur 35 kilomètres.
Elle est complétée par la défense de Ben Gardanne, ville-frontière, et par des ouvrages destinés à empêcher le contournement par l'ouest, près de Tatahouine, au Ksar El Hallouf et à Bir Soltane (ouest de Médénine).
Implantée à l'initiative du commandant Rime-Bruneau, réalisée par le Génie avec la seule énergie de la main-d'oeuvre militaire dotée de moyens matériels modestes, elle n'en est pas moins bien conçue.
Opérationnelle, mais n'ayant pas été attaquée par les troupes fascistes de Mussolini en 1940, la ligne fortifiée fut démilitarisée. Elle devait être réarmée et âprement défendue quelques années plus tard par les troupes de l'Axe affrontant la 8e armée britannique.
Après 12 années d'exploration intense, Jean-Jacques Moulins et Michel Truttmann, deux spécialistes de la fortification, ont minutieusement relevé les positions encore visibles sur le terrain malgré l'absence de cartes actuelles précises et les aléas d'un trekking dans le Sahel.
En outre, après de patientes recherches dans les archives militaires, plus d'une trentaine de familles de témoins de la conception, de la construction, de l'occupation et de la défense de cette ligne fortifiée, ont permis de conférer à cet ouvrage une grande richesse, notamment au travers de témoignages étonnants et de photographies inédites.
On y découvrira des reportages de photographes amateurs ou professionnels, comme André Papillon ou Victor Sebag, mais aussi de photos d'une famille liée à l'écrivain Elsa Triolet. C'est ainsi toute une tribu qui, à l'appel du désert, quitta Paris, et vécut près de Mareth au milieu des troupes, puis remit en culture le champ de bataille après la reddition des forces de l'Axe.
Incontestablement, ce livre apporte du neuf !
Il donnera à tous l'envie de mieux comprendre cette période méconnue de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, mais aussi de se rendre sur le terrain.
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